Le bijou (première partie)


      Depuis qu’Audrey avait découvert, il y a quelques années, l’existence de ce bijou, c’est un accessoire qui la fascinait. Si elle imaginait sans peine la manière de le porter, elle n’avait pas trop idée des sensations qu'il permettait d'éprouver, de sa symbolique et de ses usages.
      Après avoir beaucoup fantasmé sur l'idée de posséder un tel objet, elle se décida à passer à l’acte d’achat. Elle s’était déjà rendue une première fois dans la boutique spécialisée afin de constater l’étendue du choix dans les différents modèles. La plupart d’entre eux étaient en métal poli, avec une extrémité arrondie à placer dans l’anus tandis que l’autre bout était agrémenté d’une finition à prétention esthétique : pierre précieuse (ou plutôt imitation…), plume, voire queue en fourrure.

      Cette fois, il n’était pas question de seulement les admirer, mais de demander conseil à la vendeuse afin de choisir celui qui deviendrait son fidèle compagnon.

      Il n’y avait que peu de monde ce matin-là dans la boutique et les vendeuses étaient affairées à mettre divers produits en rayon. Elle s’approcha de la vitrine dans laquelle les bijoux se trouvaient. Car tous les bijoux se trouvaient dans une vitrine du même type que celle que l’on pouvait trouver dans les bijouteries. Était-ce pour accentuer le côté « bijou » de l’objet ou bien de manière plus pragmatique afin d’éviter la démarque inconnue ?

      Après plusieurs minutes passées devant la vitrine à se demander lequel de ces bijoux allait bien pouvoir rejoindre sa petite collection de joujoux, elle vit une vendeuse arriver et lui proposer ses conseils. Audrey ne refusa pas cette aide précieuse, bien au contraire.

      Elle expliqua alors à la vendeuse son intention d’acheter un bijou d’anus mais ne pas savoir lequel choisir. Elle ajouta que si elle imaginait sans peine la façon de le porter, elle ignorait en grande partie les jeux qu'il permettait et le ressenti éprouvé.

      La vendeuse, visiblement très au fait de son sujet, lui expliqua qu’en plus d’être un objet d’ornement, comme le sont les bijoux classiques, il avait un effet séducteur et excitant auprès des hommes. Il signifiait aussi l'appartenance à l'homme qui vous l'offrait. Par ailleurs, s’il était conservé durant l'acte sexuel, il pouvait renforcer l'effet de plaisir et d'orgasme. En effet, ce bijou est un authentique petit plug ; une fois la « goutte d'eau » délicatement insérée dans l'anus, elle exerce sur la partie intérieure de la paroi vaginale une pression ressentie par le sexe du partenaire.

      Elle ajouta qu’une des autres fonctions de cet accessoire était de préparer les muscles à d’autres pénétrations, ces bijoux ayant également un rôle fantasmatique en signalant de manière imagée et évidente le désir de faire de l’anus un lieu de plaisir.

      Audrey en savait désormais un peu plus sur l’usage de ce bijou et cela la confortait dans sa volonté d’en acquérir un exemplaire. Elle interrogea ensuite la vendeuse sur le modèle à choisir. Cette dernière lui expliqua que le diamètre et le poids était fonction de chacun et de ses habitudes en matière de rapport anal mais que, quel que soit le modèle choisi, elle serait surprise par la douceur de ses courbes et par son confort. En revanche, elle déconseillait de porter le bijou lors de stations assises prolongées, la pierre située à l’extérieur pouvant être quelque peu inconfortable.

      Après de longues minutes d’hésitation, Audrey porta son choix sur un modèle classique de taille moyenne en métal poli surmonté d’un strass. Après avoir réglé l’article puis remercié la vendeuse, elle enfouit le précieux bijou dans son sac à main et sortit de la boutique. Elle n’avait maintenant plus qu’une envie : l’essayer.

      Mais il lui faudrait pour cela attendre son retour à la maison…

      Une fois arrivée à son domicile, elle ne fut pas longue à se déshabiller et aller prendre une petite douche afin d’être prête à accueillir son nouveau joujou. Elle le réchauffa d’abord dans ses mains pour limiter la sensation de froid du métal de la « goutte d’eau ». Cela lui permettait ainsi de s’approprier l’objet. Une fois qu’elle eut considéré qu’il était suffisamment réchauffé, elle s’allongea sur le lit, releva les jambes et entreprit d’enfoncer la partie ovale non sans l’avoir au préalable lubrifiée à l’aide de sa salive. Elle fut surprise par le contact doux et lisse de l’objet. Réchauffé par ses mains, il était à la température de son corps. Elle n'eut pas à trop appuyer pour le faire entrer. Elle imaginait sa rosette s’ouvrir délicatement au passage le plus large de la « goutte d’eau ». Une fois en place, le bijou se positionna naturellement comme s'il faisait partie de son corps.

      Elle se retourna, se mit en levrette et commença à jouer avec son nouveau joujou. Elle appuya légèrement sur la pierre, puis effectua de légers mouvements de rotation avec son doigt ; elle sentait la partie renflée remuer dans son corps et appuyer sur la paroi de son intimité de façon fort agréable. Puis, elle le fit délicatement sortir, puis rentrer, sortir à nouveau et ainsi de suite. A chaque passage de la partie la plus large, son sphincter se dilatait délicatement, sans aucune douleur.  Les premiers va-et-vient furent assez rapides. Ayant apprivoisé l’objet, elle ralentit le rythme jusqu’à s’arrêter à l’instant où la partie renflée du bijou franchissait son anus. Sa rosette restait ainsi ouverte, offerte.

      Après avoir épuisé son envie de jouer, elle se releva et alla chercher un miroir. Elle souhaitait pouvoir admirer l’effet que cela produirait le soir même à Guillaume lorsqu’elle lui montrerait le résultat de ses achats.

      Elle retira le bijou de la même manière qu’elle l’avait introduit, sans douleur. Ce n’était que du plaisir. Elle le lava, le rangea soigneusement en attendant impatiemment le soir où elle pourrait le présenter à son homme.
G.

A suivre...

Commentaires

  1. Encore une belle histoire, pleines de rebondissement, j'ai hâte de connaître la suite. Camerone1831

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  2. Patience, patience... L'attente renforce le désir !

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