Black out (seconde partie)

 
Guillaume en eut la réponse très rapidement. Madame effectua à son tour une reptation pour se retrouver au fond du lit et lui prodigua rapidement une gâterie buccale. C’est à ce moment précis que Guillaume comprit ce que sa partenaire venait de prendre dans le tiroir de la table de nuit. Au lieu de ressentir la douce chaleur humide d’une bouche gourmande sur son sexe, il ressentit une fraîcheur inaccoutumée. Madame avait entrepris de lui faire une fellation non avoir mis au préalable dans sa bouche un bonbon à la menthe ! L’effet ressenti était surprenant mais loin d’être désagréable. C’était pour lui la première fois qu’il expérimentait cette pratique. Audrey lui avait déjà prodigué une fois une fellation au champagne, mais jamais à la menthe. Il se dit qu’il ne pouvait garder cette technique pour lui et qu’il faudrait qu’il lui en parle. Il ne savait pas si Madame suçait plus son bonbon que son membre mais il ne bougea pas, se contentant de savourer cette nouvelle sensation.

Un nouveau bruit de tiroir se fit alors entendre. Cela ne pouvait pas être celui de la table de nuit de Madame, puisqu’elle était pour le moment fort occupée à parfumer le sexe de Guillaume à la menthe !

Afin d’en avoir le cœur net, Audrey fit glisser sa main sur le sexe de Monsieur. Elle le trouva occupé à enfiler un préservatif. Elle comprit qu’il était temps pour ces dames de s’offrir à ces messieurs. Se souvenant de la taille du sexe de Monsieur et des difficultés qu’elle avait éprouvées à se le mettre en bouche, elle ne put réprimer une certaine inquiétude quant à la future pénétration. Une fois équipé de son préservatif, Monsieur la prit par le bassin, la souleva prestement de manière à l’amener en levrette. Même si la situation l’excitait fortement et qu’en conséquence elle était copieusement lubrifiée, elle redoutait un peu cet instant.

Alors qu’il l’avait retournée sans trop de ménagement, sans doute conscient de la taille de son sexe, Monsieur la pénétra très lentement, avec douceur. Fort heureusement d’ailleurs car Audrey sentait bien que le diamètre du sexe qui la pénétrait n’était pas habituel. Guillaume avait un sexe correctement dimensionné mais pas de cette proportion-là. Elle sentait ses lèvres s’ouvrir et son vagin se dilater sous la pression. Cela n’était pas franchement désagréable, mais il n’en aurait pas fallu plus pour que ce soit le cas. Une fois entièrement en elle, il commença son va-et-vient. Audrey ne pouvait s’empêcher de crier ! Cela contrastait avec le silence qui régnait jusqu’à présent dans la pièce.

De son côté, peu habitué à chausser un préservatif dans le noir, Guillaume eut quelques peines à s’équiper. Heureusement il fut aidé en cela par Madame. Celle-ci se plaça sur le dos et accueillit Guillaume. Après seulement quelques va-et-vient elle l’arrêta dans son élan, se retourna et l’accueillit en levrette. Elle prit alors son membre dans sa main et l’attira à elle, non pas dans son vagin mais dans un orifice de plus petite dimension ! La taille imposante du sexe de son mari lui interdisant peut-être les rapports anaux, elle profitait peut-être de la taille plus raisonnable du sexe de Guillaume pour s’offrir une petite sodomie. Guillaume ne se fit pas prier, plaça son sexe sur sa rosette, poussa doucement et la prit dans cette position. A entendre son souffle court, elle semblait y prendre du plaisir. Ses cris ne couvraient cependant pas ceux d’Audrey que Monsieur continuait de lutiner frénétiquement.

Audrey voulait quelque peu ralentir le rythme du piston qui la pilonnait depuis déjà un bon moment. Elle proposa à son partenaire qu’il s’allonge sur le dos afin qu’elle vienne ainsi le chevaucher. Dans cette position c’est elle qui aurait ainsi le contrôle du rythme. Il ne se fit pas prier et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il s’allongea, pris les hanches d’Audrey dans ses mains et vint les placer au-dessus de son sexe. Le sexe n’avait pas diminué de taille, mais là c’est elle qui contrôlait la situation.

Il la prit ensuite dans ses bras pour un long baiser à la française… Puis il approcha sa bouche de l’oreille d’Audrey et lui chuchota : « tu as déjà essayé une double pénétration ». Polie, elle répondit par l’affirmative. Il ajouta alors : « demande à ton mari de venir te sodomiser ». Elle lui fit alors part de son admiration pour la taille de son membre et lui expliqua qu’elle ne souhaitait pas de double pénétration. Monsieur respecta la volonté de sa partenaire et continua son œuvre. Tout comme Guillaume situé juste à côté d’eux.

Sentant le plaisir arriver mais ne souhaitant pas s’arrêter là, Guillaume se retira de sa partenaire et suggéra que ces dames puissent se retrouver dans un excitant soixante-neuf. Il ne leur fallut pas longtemps pour se retrouver tête-bêche chacune le nez dans le sexe de l’autre. Dans la pénombre, il était difficile pour les hommes de visualiser la situation. A la manière de deux aveugles, leurs mains remplaçaient leurs yeux parcourant les courbes de leurs épouses. Audrey était en dessous et lapait avec plaisir le petit bouton. Sous les petits coups de langue, ce dernier se durcissait d’une petite érection, sortant des plis de chair et s’offrant de plus belle à la langue agile.

Guillaume s’approcha de Monsieur et lui chuchota une suggestion que les femmes ne purent entendre tant elles étaient occupées à se donner mutuellement du plaisir. Monsieur se retourna et alluma une des lampes de chevet. La lumière indirecte était douce et tamisée. Les protagonistes pouvaient dorénavant admirer le spectacle des corps enchevêtrés.

Monsieur se mit alors à genoux derrière son épouse, ôta le préservatif de son sexe et la pénétra ainsi sans autre forme de procès. Audrey toujours dessous, sentait les testicules balloter au-dessus de son visage. Sous les va-et-vient il lui était difficile de continuer son cunnilingus correctement, mais elle s’y appliquait. Pendant ce temps, Madame n’était pas inactive et avait enfoui son nez entre les lèvres du sexe d’Audrey. Guillaume aurait volontiers investit le sexe de son épouse à l’aide du sien mais la position ne s’y prêtait pas. Il se contenta d’amener son sexe près de celui d’Audrey afin que Madame lui prodigue une fellation gourmande ce qu’elle ne se fit pas prier de faire.

Vu qu’il était l’instigateur de la position, il connaissait la position de chacun et lorsqu’il entendit Monsieur arriver à l’orgasme dans un râle, son excitation décupla. Monsieur se retira ensuite, laissant le sexe de son épouse libre d’accès pour Audrey. Après quelques instants Audrey put goûter aux sécrétions de Madame mélangées au sperme de Monsieur. Elle trouvait cette situation excitante mais pas tant que son coquin de mari. Au bord de l’orgasme, il ôta à son tour son préservatif, se retira prestement de la bouche de sa partenaire et explosa littéralement sur le sexe d’Audrey. Comme par  mimétisme, Madame entreprit alors de faire la toilette du sexe de sa partenaire en léchant consciencieusement jusqu’à la moindre goutte déposée sur ses lèvres.

Allongés tous les quatre sur le lit, les deux couples se reposaient après leurs ébats. Les corps étaient fatigués, repus de luxure. Ils savouraient ce moment particulier post-coïtum où certains ont envie de dormir et d’autre de se mettre à table.
Les hôtes d’Audrey et Guillaume faisaient plutôt partie de la seconde catégorie. Ils proposèrent donc que chacun se vête d’une robe de chambre ou d’un peignoir de bain et sans plus de protocole rejoigne la cuisine pour une collation impromptue. Tandis que Monsieur sortait une bouteille de Beaujolais Saint Amour - un AOC prédestiné après un tel moment - et une boule de pain de campagne, Madame apportait un plateau comportant diverses charcuteries Lyonnaises. A n’en pas douter, ces deux-là savaient vivre. Ils étaient non seulement libertins mais aussi amateurs de bonne chère et de bon vins. C’était pour Audrey et Guillaume la quintessence de l’amour de la vie.

Après s’être restaurés tout en faisant plus ample connaissance, Audrey et Guillaume repassèrent à la salle de bain pour se rhabiller puis prirent congés des occupants des lieux. Dehors, une nuit sans lune enveloppait la campagne environnante. C’était pour eux l’heure de rejoindre leur nid douillet pour s’offrir un sommeil réparateur, non sans s’être câlinés une dernière fois.

Commentaires

  1. Oh quel fin de récit, comme l'écrivent si bien "Phil&Co" réalité ou imaginaire, dans les 2 cas ce récit est délicieusement excitant et très bien écrit, nous avions l'impression d'être les spectateurs de ces ébats torrides.
    Bises envieuses de nous 2,

    Marylen & Didier 💋👄💋

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  2. Un scénario bien excitant qu'il fallait oser réaliser, vous m'avez fait voyager....
    Merci les coquins, bisouXXX chauds
    Henri

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