Black out (première partie)

 
Suite à un échange sur un site libertin, un couple leur fit une proposition originale. Plutôt que de faire connaissance puis de se câliner, il leur proposait, après avoir fait connaissance sur Internet, de les rejoindre dans leur maison, où ils les attendraient dans leur chambre plongée dans le noir le plus complet !

Un frisson de plaisir parcourut nos deux coquins à la lecture de ce scénario. « Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? » se dirent-ils. Après avoir dialogué avec ce couple, puis échangé quelques photos et avoir dialogué au téléphone afin de vérifier que le feeling passait bien entre eux et qu’ils partageaient les mêmes valeurs, Audrey et Guillaume décidèrent de répondre favorablement à la proposition de rendez-vous qui leur était faite.

Considérant le fait que celui-ci était directement dans le lit de leurs hôtes, la phase de séduction préalable, rituelle des soirées libertines entre couples, n’aurait donc pas lieu. Il n’était donc pas nécessaire qu’Audrey se vêtisse sa plus belle lingerie puisque personne ne la verrait. Guillaume sollicita même de son épouse qu’elle s’y rende entièrement nue, uniquement vêtue d’un chaud manteau. Il faut préciser qu’en ce début d’automne, la température extérieure n’était guère élevée. Malgré son épais manteau, Audrey avait les pointes de seins durcies par la fraîcheur extérieure. Ainsi durcies, les pointes frottaient sur la doublure du manteau ce qui les rendait encore plus sensibles. Par prudence, Audrey prit la précaution de prendre une robe qu’elle roula sur elle-même avant de la mettre dans un sac dans la voiture.

Ils arrivèrent sans encombre à l’adresse indiquée dans le dernier message. Il s’agissait d’une maison de village à étage donnant sur une petite cour. Le portail était ouvert. En entrant dans la cour gravillonnée les pneus de la voiture crissèrent, avertissant ainsi les propriétaires des lieux de l’arrivée de leurs invités. Audrey et Guillaume descendirent rapidement du véhicule, gravirent les quelques marches du perron et entrèrent dans la maison. Comme précisé par leurs hôtes, la grande porte en bois de l’entrée n’était pas fermée à clés. Afin de garantir leur tranquillité ils prirent cependant soin de la refermer derrière eux.

Comme décrit dans le message, face à eux se trouvait un escalier montant à l’étage. Ils le gravirent prestement. Les marches de l’escalier en bois craquaient délicieusement, signalant une nouvelle fois leur arrivée. Ils imaginaient les propriétaires des lieux, tendant l’oreille, à l’affut de chacun des bruits marquant leur progression vers la chambre à coucher. Une fois arrivés à l’étage, ils firent une halte à la salle de bain pour se dévêtir puis, une fois entièrement nus, rejoignirent la chambre à coucher. La scène avait quelque chose d’inhabituel. Ils pénétraient en effet pour la première fois  dans une maison qu’il ne connaissait pas, pour rejoindre, nus, le lit des propriétaires où ces derniers les attendaient dans la même tenue. Cette situation accentuait leur excitation.

Guillaume tourna précautionneusement la poignée de porcelaine et ouvrit la porte. A l’intérieur de la pièce plongée dans le noir total une douce tiédeur les attendait. Une telle chaleur n’était apparemment pas la température habituelle d’une chambre à coucher et n’était guère propice au sommeil. Mais qu’importe, ils n’étaient pas là pour cela !

Après avoir refermé la porte aussi délicatement qu’ils l’avaient ouverte, ils attendirent immobiles un petit instant afin que leurs yeux s’accommodent de l’absence de lumière. Dans le silence ils perçurent une respiration (sûrement deux !) et un léger chuchotement. A pas de loup ils avancèrent en direction des respirations jusqu’à toucher le bois de lit. Là, ils y montèrent recherchant la tête de lit afin de s’engouffrer sous les draps.

Apparemment les deux occupants leur avaient laissé une place entre eux deux. Vu la largeur de la place laissée, le lit devait faire au moins deux mètres de large. Alors que leurs corps étaient légèrement frais du à leur déshabillage plusieurs minutes auparavant ils furent accueillis par deux paires de bras chauds et des corps doux.
L’heureux hasard fit qu’Audrey se retrouva face à Monsieur et Guillaume face à Madame. Personne ne dit un mot. Seuls quelques soupirs vinrent s’ajouter au bruit du froissement des draps. Malgré quelques appréhensions préalables, il semblait que tout se déroulait tel qu’ils l’avaient imaginé. L’heure n’était de toute façon plus aux appréhensions ou aux doutes mais au plaisir !

Les deux nouveaux couples ainsi formés s’enlacèrent et s’embrassèrent ainsi pendant un long moment et puis, petit à petit, s’enhardirent. Tandis que la main de Guillaume partait à la découverte de la vallée mystérieuse de sa partenaire, Audrey tenta un demi-tour afin de prodiguer une petite gâterie à son partenaire. Ainsi dans la position du soixante-neuf, elle s’aperçut bien vite que le sexe de Monsieur durcissant dans sa bouche commençait à prendre une ampleur peu commune. Prudente, elle le retira donc de sa bouche et continua de s’en occuper manuellement. Visiblement déçu de ce changement, Monsieur pris son sexe en main et le posa sur les lèvres d’Audrey, lui faisant ainsi comprendre clairement ce qu’il souhaitait.

Audrey repris donc sa fellation mais en y allant très lentement. Le sexe très dur et très épais lui remplissait totalement la bouche. Celle de Monsieur avait trouvé le sexe d’Audrey et, dans un agréable 69, s’en occupait avec gourmandise. Pendant ce temps, les mains de Guillaume étaient parties à la découverte du corps de Madame, ne laissant aucun territoire inexploré.

Ces jeux étaient plaisants et continuèrent ainsi pendant un long moment. Les partenaires envisagèrent ensuite de changer de position. Après quelques mouvements et reptations sous les draps, les deux femmes se retrouvèrent au milieu du lit, chacune ayant alors dans son dos le mari de l’autre. Une nouvelle combinaison pouvait commencer.

Les deux femmes s’embrassaient à pleine bouche laissant leurs mains parcourir mutuellement le corps de l’autre. Les mains des hommes les rejoignirent bien vite, élevant ainsi au carré le nombre de caresses possibles. Les gestes étaient doux et délicats afin de ne pas se découvrir et de rester bien au chaud sous l’épais édredon. Cette promiscuité, même si elle limitait l’amplitude des mouvements, n’était pas désagréable, bien au contraire. Elle rendait feutrés les petits cris et les gémissements des protagonistes. Elle les renvoyait aussi à leurs premiers jeux interdits d’adolescents, le soir sous la couette, étouffant alors leurs cris pour ne pas attirer l’attention.

Petit à petit, la chaleur commençait à être intense sous les draps de telle sorte que nos coquins se trouvaient de plus en plus en dehors du drap ou dessus. Cela ne les empêchait pas de continuer à échanger caresses, baisers et autres gâteries.

Hormis râles, soupirs et gémissements ils n’avaient pas dû prononcer plus d’une dizaine de mots depuis le début de la soirée. Et encore, il ne s’agissait que de mots et pas de phrases. Le noir complet de la pièce incitait au silence, ce silence qui ne faisait qu’amplifier les petits bruits connexes à leurs ébats. L’un d’entre eux attira l’attention d’Audrey et Guillaume. Le bruit d’un tiroir s’ouvrant, d’une main y cherchant quelque chose, le prenant, puis refermant celui-ci. Ils pensèrent qu’il ne  pouvait s’agir que d’un sex-toy ou d’un préservatif.

A suivre…

Commentaires

  1. Quelle situation !!!! Wouahhh hummmmm. J'ai hâte de lire la suite...
    Henri

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  2. Nul besoin de photos pour être très excités à la lecture de ce très joli récit, mais comment ne pas vouloir admirer notre douce Audrey coquine "déguster" ce sexe qui devient très gros sous la douceur de sa bouche gourmande ... 😘
    A très vite d'admirer la suite, très érotiquement.

    Marylen & Didier 💋💕💋

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