L'agent immobilier

« Agent immobilier cherche libertins pour visite de maison ». De par son caractère original, cette petite annonce parue sur un site libertin avait attiré l’attention d’Audrey et Guillaume qui souhaitaient pimenter leur vie libertine.

Il n’en fallait pas plus pour qu’ils entrent en contact avec cet agent immobilier pour connaître les conditions de la visite et prendre rendez-vous. Renseignements pris, il s’agissait d’un véritable agent immobilier ayant pignon sur rue qui profitait de son statut pour joindre l’utile à l’agréable en proposant des visites libertines d’appartement ou de maison. Rien n’était imposé ou obligé mais si le feeling passait, tout était alors possible. Pour des raisons évidentes de confort, ces visites libertines ne concernaient que des appartements de type « meublés ».

En fonction des agendas de chacun, il fut convenu d’un rendez-vous le mardi après-midi suivant, directement à l’agence, comme des clients « classiques ». Après une petite description de l’appartement à visiter, tous trois se rendirent à l’adresse indiquée. Cette situation était suffisamment inhabituelle pour que durant le trajet et surtout la montée de l’escalier menant à l’appartement, leur rythme cardiaque s’accélère, mélange d’appréhension et d’excitation.

Arrivé sur le palier, l’agent immobilier ouvrit la porte et fit entrer ses visiteurs. La porte d’entrée donnait directement sur une grande pièce à vivre dont il ouvrit les volets afin que la lumière puisse entrer. La pièce était meublée sobrement avec un grand canapé, une table basse et quelques meubles bas. La première pensée qui vint alors à l’esprit d’Audrey n’était pas de savoir si les lieux lui plaisaient mais de savoir si la visite se terminerait sur ce canapé.

L’agent immobilier avait une quarantaine d’années et était d’un physique plutôt commun. Seul son crane rasé lui donnait un petit air de dur. Il n’était pas l’incarnation de l’idéal masculin d’Audrey, mais ce n’était pas le but recherché. L’excitation de la situation était ailleurs. Il entraîna ensuite ses clients dans la cuisine, leur vantant la richesse de son équipement. Il jouait son rôle à la perfection. De temps en temps, Audrey lançait une œillade complice à Guillaume.

Après la cuisine et un petit tour sur le balcon, l’agent immobilier poursuivit la visite par les deux chambres. Cette fois-ci, il n’ouvrit pas les volets. Après avoir vanté les espaces de rangement, il insista lourdement sur la qualité de la literie. Était-ce par excès de professionnalisme ou bien une allusion à peine déguisée à une possible suite de la visite ? À l’écoute de ses mots, le cœur d’Audrey se mit à nouveau à s’emballer et elle serra très fort la main de Guillaume. Après la buanderie, la visite se termina par la salle de bain. Une grande douche à l’italienne occupait le fond de la pièce et l’agent immobilier plaisanta sur le fait qu’elle offrait la possibilité de se doucher à plusieurs. Sa visite et ses allusions étaient parfaitement rodées !

Il appartenait désormais à Audrey de décider de la suite de la visite. Soit elle décidait de remercier poliment l’agent immobilier et la visite s’achevait, soit elle décidait de la prolonger de manière plus coquine. Elle regarda avec insistance Guillaume d’un regard qui cherchait une réponse. Guillaume lui répondit par une mimique qu’elle interpréta comme une réponse du style « à toi de voir selon ton envie ». La situation l’ayant suffisamment excitée, elle n’était pas contre le partage d’un moment libertin. Mais comment amener la chose et dans quelle pièce ?

Soit elle proposait de visiter à nouveau l’une des chambres en s’allongeant sur le lit et prétextant de tester la literie, soit elle retournait dans la salle de bain en prenant l’agent immobilier à son propre jeu et en lui proposant de tester la douche à trois. C’est cette dernière solution qu’elle choisit, sachant qu’elle avait noté lors de la visite de la salle de bain que d’épaisses serviettes étaient soigneusement rangées sur le sèche-serviettes.

Après avoir longuement inspiré, elle se lança donc et demanda à l’agent immobilier s’il était possible de revoir la salle de bain. Il ne se fit pas prier pour y accompagner ses clients. Une fois tous les trois dans la pièce elle lui demanda s’il était possible de vérifier la capacité de la douche à les accueillir tous trois. Ajoutant le geste à la parole, elle pénêtra dans la douche et demanda à Guillaume et à l’agent immobilier de la rejoindre. Ce dernier ne mit pas longtemps à comprendre et Audrey se retrouva très vite debout entre son mari et son amant du jour. Faisant face à celui-ci elle commença par l’embrasser tandis que sa main droite descendit jusqu’à sa braguette. Un début d’érection commençait à poindre.

Il ne lui fallu que quelques secondes pour sortir le sexe de son écrin et lui faire atteindre une taille fort respectable. Pendant ce temps, debout derrière sa femme, Guillaume lui pelotait les seins. « Ne trouvez-vous pas que notre tenue est inadaptée pour être sous la douche ? » dit alors Audrey. Les trois coquins se déshabillèrent alors prestement et se retrouvèrent très vite dans la même position mais entièrement nus. Le sexe de Guillaume frottait contre le sillon fessier de son épouse, accentuant ainsi son érection.

Audrey continuait d’embrasser l’agent immobilier à pleine bouche. Puis, quittant les lèvres de son partenaire, sa bouche descendit sur la poitrine de celui-ci s’attardant sur une pointe de sein qui réagit sans tarder. Apparemment, son propriétaire appréciait ce genre de stimulation. Elle continua donc un moment avant de s’agenouiller devant lui et de lui prodiguer une généreuse fellation. Elle aurait pu le faire craquer ainsi mais préféra s'interrompre pour sentir ce sexe aller et venir en elle.

L’agent immobilier récupéra un préservatif qu’il avait dans la poche de son pantalon, en garnit son sexe et demanda à Audrey, tout en restant debout, de se retourner et de se pencher en avant afin de la pénétrer dans cette position. Il commença à la lutiner sans ménagement. Guillaume se mit devant,  prit la tête d’Audrey dans ses mains et la descendit jusqu’à son sexe afin qu’elle lui prodigue à son tour une fellation.

Les deux hommes s’agitaient en elle en rythme. La situation n’avait rien de romantique mais Audrey la trouvait très excitante. Il n’était pas question de faire durer le plaisir, mais plutôt de s’offrir un « quick sex » original. L’agent immobilier avait d’ailleurs une autre visite plus conventionnelle programmée juste après. Il arriva assez rapidement à la jouissance dans un râle trahissant son plaisir.

Guillaume se retira de la bouche d’Audrey sans avoir joui mais se promit de l’honorer de la plus belle manière dès leur retour à la maison tout en évoquant ces derniers instants. Audrey proposa de faire retomber la tension en prenant une douche à trois. Après s’être séchés et rhabillés, l’agent immobilier et ses clients se retrouvèrent dans le salon pour échanger leurs avis sur cette visite. Audrey confia que l’appartement possédait un certain charme – notamment la salle de bain – et qu’il fallait qu’elle réfléchisse avant de se décider. Jouant toujours le jeu, l’agent immobilier lui répondu qu’il restait à leur disposition pour tout renseignement complémentaire et que, si elle le souhaitait, une seconde visite était toujours possible.

Ils acquiescèrent, se serrèrent la main et se séparèrent ainsi, la tête plein d’images coquines. 

G.