Petit-déjeuner libertin

Inscrits depuis plusieurs années sur un réseau social libertin, nous possédons une fiche comprenant diverses photos et un descriptif de notre recherche. En cet hiver 2020/2021, la période de couvre-feu instaurée dans la cadre de la pandémie de Covid19 interdisait de se déplacer de 18h à 6h et donc, empêchait de fait, de faire des rencontres en soirée. Nous avons alors imaginé cette annonce :
« Venez nous rejoindre sous la couette ! Deux corps chauds comme une brioche sortant du four, des gestes doux comme une mousse de lait sur un lit de café, des envies sucrées comme une tartine de miel… Qui souhaiterait nous apporter les croissants pour partager avec nous un petit déjeuner coquin ? »

Plutôt que de faire connaissance puis de se câliner, nous proposions, après avoir fait connaissance sur le site et au téléphone, de nous rejoindre à la maison, où nous attendions nos hôtes dans notre chambre plongée dans le noir le plus complet !

Peut-être séduit par l’originalité de l’annonce, nous sommes assez rapidement contactés par un couple à proximité.

Après avoir suffisamment dialogué avec ce couple afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un homme seul, que le feeling passe bien entre nous et qu’il partage les mêmes valeurs que nous, rendez-vous est pris pour un dimanche matin.

Valérie et Laurent, puisqu’ils se prénomment ainsi, arrivent sans souci à l’adresse que nous leur avons donnée. Après avoir stationné leur véhicule devant la maison, ils  trouvent la clé de la porte du jardin à l’endroit que nous leur avons indiqué. Puis, ils entrent dans la maison dont la porte n’est volontairement pas fermée à clé. Nous ne nous sommes pas encore levés et la maison est plongée dans le noir et le silence. Nous retenons notre souffle, épiant les bruits de leur progression dans la maison. Comme convenu dans le scénario échafaudé avec eux, ils se dirigent vers la salle de bain pour s’y dévêtir. Une fois en tenue d’Adam et Eve, ils doivent nous rejoindre dans notre chambre à coucher qui se trouve juste en face de la salle de bain.
Nous entendons le bruit de la poignée de la porte de notre chambre tourner précautionneusement. La porte s’ouvre. A l’intérieur de la pièce plongée dans le noir, une douce tiédeur les attend. Une telle chaleur n’est pas la température habituelle de notre chambre à coucher et n’est guère propice au sommeil. Mais qu’importe, ils ne sont pas là pour cela et nous non plus !

Après avoir refermé la porte aussi délicatement qu’ils l’ont ouverte, ils attendent immobiles un petit instant, vraisemblablement afin que leurs yeux s’accommodent de l’absence de lumière. Dans le silence ils perçoivent nos respirations et un léger chuchotement. A pas de loup, ils avancent en direction des respirations jusqu’à toucher le bois de lit. Là, ils y montent, recherchant la tête de lit afin de s’engouffrer sous les draps.

Nous leur faisons  une place entre nous deux. Leurs corps sont  légèrement frais en raison de leur déshabillage plusieurs minutes auparavant. Nous les accueillons par deux paires de bras chaud et des corps doux.

L’heureux hasard fait que je me retrouve face à Laurent et Guillaume face à Valérie. Personne ne dit mot. Seuls quelques soupirs s’ajoutent au bruit du froissement des draps. Malgré quelques appréhensions préalables, tout se déroule tel que l’avions imaginé. L’heure n’est de toute façon plus aux appréhensions ou aux doutes mais au plaisir !

Les deux nouveaux couples ainsi formés s’enlacent et s’embrassent ainsi pendant un long moment et puis, petit à petit, s’enhardissent. Tandis que la main de Guillaume part à la découverte de la vallée mystérieuse de sa partenaire, je tente un demi-tour afin de prodiguer une petite gâterie à mon camarade de jeu. Ainsi tête-bêche, je m’aperçois bien vite que le sexe de Laurent durcissant dans ma bouche commence à prendre une ampleur peu commune. Prudente, je le retire donc de ma bouche et continue de m’en occuper manuellement. Visiblement déçu de ce changement, Laurent prend son sexe en main et le pose sur mes lèvres, me faisant ainsi comprendre clairement ce qu’il souhaite.

Je reprends donc ma fellation mais en y allant très lentement. Le sexe très dur et très épais me remplit totalement la bouche. Celle de Guillaume a trouvé le sexe de Valérie et, dans un agréable 69, s’en occupe avec gourmandise. Pendant ce temps, ses mains  sont parties à la découverte du corps de la jeune femme, ne laissant aucun territoire inexploré.

Ces jeux sont plaisants et perdurent ainsi pendant un long moment. Nous envisageons ensuite de changer de position. Après quelques mouvements et reptations sous les draps, je me retrouve au milieu du lit avec Valérie, chacune de nous ayant alors dans son dos le mari de l’autre. Une nouvelle combinaison peut commencer.

Nous nous embrassons à pleine bouche laissant nos mains parcourir mutuellement le corps de l’autre. Les mains des hommes les rejoignent bien vite, élevant ainsi au carré le nombre de caresses possibles. Les gestes sont doux et délicats afin de rester bien au chaud sous la couette. Cette promiscuité, même si elle limite l’amplitude de nos mouvements, n’est pas désagréable, bien au contraire. Elle rend feutrés nos petits cris et gémissements. Elle nous renvoie aussi à nos premiers jeux interdits d’adolescents, le soir sous la couette, étouffant alors nos cris pour ne pas attirer l’attention.

Petit à petit, la chaleur s’élève sous la couette de telle sorte que nous nous découvrons de plus en plus, tout en continuant à échanger, caresses, baisers et autres gâteries.

Hormis râles, soupirs et gémissements, nous n’avons pas dû prononcer plus d’une dizaine de mots depuis le début de notre rencontre. Et encore, il ne s’agit que de mots et pas de phrases. Le noir complet de la pièce incite au silence, ce silence qui ne fait qu’amplifier les petits bruits connexes à nos ébats. L’un d’entre eux attire bientôt l’attention de nos hôtes. Le bruit d’un tiroir s’ouvrant, d’une main y cherchant quelque chose, le prenant, puis refermant celui-ci. Ils imaginent sûrement qu’il s’agit d’un sex-toy ou d’un préservatif.

Laurent a très rapidement la réponse ; je fais une nouvelle reptation pour me retrouver au fond du lit et lui prodiguer rapidement une nouvelle gâterie buccale. C’est à ce moment précis que Laurent comprend ce que je viens de prendre dans le tiroir de la table de nuit. Au lieu de ressentir la douce chaleur humide d’une bouche gourmande sur son sexe, il ressent une fraîcheur inaccoutumée. J’ai entrepris de lui faire une fellation non sans avoir mis au préalable dans ma bouche un bonbon à la menthe ! L’effet ressenti est surprenant mais loin d’être désagréable. C’était pour lui la première fois qu’il expérimente cette pratique. Valérie lui avait déjà prodigué une fois une fellation au champagne, mais jamais à la menthe. Il se dit qu’il ne peut garder cette technique pour lui et qu’il faudra qu’il lui en parle. Il n’arrive pas à savoir si je suce plus le bonbon que son membre mais il ne bouge pas, se contentant de savourer cette nouvelle sensation.

Un nouveau bruit de tiroir se fait alors entendre. Afin d’en avoir le cœur net, Valérie fait glisser sa main sur le sexe de Guillaume. Elle le trouve occuper à enfiler un préservatif. Elle comprend qu’il était temps pour ces dames de s’offrir à ces messieurs. Une fois habillé de son préservatif, Guillaume la prend par le bassin, la soulève prestement de manière à l’amener en levrette. Cette situation l’excite fortement et en conséquence elle est copieusement lubrifiée.

Alors qu’il l’a retournée sans trop de ménagement, Guillaume la pénètre très lentement, avec douceur. Elle sent ses lèvres s’ouvrir et son vagin se dilater sous la pression. Une fois entièrement en elle, il commence son va-et-vient. Valérie ne peut s’empêcher de crier ! Cela rompt le silence qui régnait jusqu’à présent dans la pièce.

De son côté, peu habitué à chausser un préservatif dans le noir, Laurent a quelques peines à s’équiper. Heureusement je lui viens rapidement en aide. Je me positionne sur le dos et l'accueille dans mes bras et dans mon corps. Après seulement quelques va-et-vient, je l’arrête dans son élan, me retourne et l’accueille en levrette. Je prends alors son membre dans ma main et l’attire à moi, non pas dans mon vagin mais dans un orifice de plus petite dimension ! Laurent ne se fait pas prier, place son sexe sur ma rosette, pousse doucement et me pénètre dans cette position. A entendre son souffle court, il semble y prendre du plaisir.

Valérie voudrait quelque peu ralentir le rythme du piston qui la pilonne depuis déjà un bon moment. Elle propose à Guillaume qu’il s’allonge sur le dos afin qu’elle vienne ainsi le chevaucher. Dans cette position, c’est elle qui aura ainsi le contrôle du rythme. Il ne se fait pas prier et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il s’allonge, prend les hanches de Valérie dans ses mains et les place au-dessus de son sexe. Dorénavant c’est elle qui contrôle la situation.

Sentant le plaisir arriver mais ne souhaitant pas s’arrêter là, Guillaume suggère que ces dames puissent se retrouver dans un excitant soixante-neuf. Il ne nous faut pas longtemps pour nous retrouver tête-bêche chacune le nez dans le sexe de l’autre. Dans la pénombre, il est difficile pour les hommes de visualiser la situation. A la manière de deux aveugles, leurs mains remplacent leurs yeux parcourant les courbes de leurs épouses. Je suis en dessous de Valérie et je lape avec plaisir son petit bouton. Sous mes petits coups de langue ce dernier se durcit d’une petite érection, sortant des plis de chair et s’offrant de plus belle à ma langue agile.

Guillaume s’approche de Monsieur et lui chuchote des mots que nous ne pouvons pas entendre tant nous sommes occupées à nous donner mutuellement du plaisir. Guillaume se retourne et allume une des lampes de chevet. La lumière indirecte est douce et tamisée. Nous pouvons dorénavant admirer le spectacle de nos corps enchevêtrés.

Laurent se met alors à genoux derrière son épouse, ôte son préservatif et la pénètre ainsi sans autre forme de procès. Je suis toujours dessous, sentant les testicules balloter au-dessus de mon visage. Sous les va-et-vient, il m’est difficile de continuer mon cunnilingus correctement, mais je m’y applique. Pendant ce temps, Valérie n’est pas inactive et a enfoui son nez entre les lèvres de mon sexe. Guillaume aurait volontiers investit mon sexe à l’aide du sien mais la position ne s’y prête pas. Il se contente d’amener son sexe près du mien afin que Valérie lui prodigue une fellation gourmande ce qu’elle fait sans se faire prier.

Laurent arrive à l’orgasme dans un râle. Il se retire ensuite, laissant le sexe de son épouse libre d’accès pour ma langue. Après quelques instants, je peux goûter aux sécrétions de Valérie mélangées au sperme de Laurent. Je trouve cette situation fort excitante mais pas tant que mon coquin de mari. Au bord de l’orgasme, il ôte à son tour son préservatif, se retire prestement de la bouche de sa partenaire et explose littéralement sur mon sexe. Par mimétisme, Valérie entreprend alors de faire la toilette de mon sexe en le léchant consciencieusement jusqu’à la moindre goutte déposée sur mes lèvres.

Allongés sur le lit, nous nous reposons tous quatre après ces ébats. Les corps sont fatigués, repus de luxure. Ils savourent ce moment particulier post-coïtum où certains ont envie de dormir et d’autre de se mettre à table.

Les hôtes d’Audrey et Guillaume font plutôt partie de la seconde catégorie. Nous leur proposons donc de se vêtir d’une robe de chambre ou d’un peignoir de bain et sans plus de protocole, de rejoindre la cuisine pour une collation impromptue. Tandis que Guillaume prépare le café, j’apporte sur la table un plateau comportant diverses viennoiseries, des céréales, du beurre, de la confiture et des jus de fruits pour un petit-déjeuner bien mérité. Afin de reprendre des forces, Guillaume prépare quelques œufs brouillés.
Ce petit-déjeuner permet de faire plus ample connaissance avec nos coquins d’invités et de les voir à la lumière du jour. Le petit déjeuner est encore l’occasion de quelques baisers et gestes coquins. Après s’être restaurés, Valérie et Laurent rejoignent la salle de bain pour une douche revigorante, se rhabillent et prennent congé.

Quant à nous, nous regagnons notre chambre encore emplie des fragrances de nos corps, et refaisons l’amour, excités par la situation que nous venons de vivre...

G.

Commentaires

  1. Ouahhh vrai roman erotique..
    Prit jusqu'au bout ds l'histoire
    Ça devait être très.... Hummmm
    ....ahhhhhhh
    On voudrait bien être à leurs place...

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  2. Une fois de plus, bravo à vous (Guillaume ?) pour ce délicieux récit très détaillé qui nous a plongé dans votre univers érotique et coquin.
    Pour occuper nos vacances qui arrivent très vite (demain !!!) Guillaume pourrait nous écrire un roman encore plus long.
    Merci à vous 2 pour vos adorables "coms" sur notre blog.
    Belle journée,
    Très érotiquement,

    Marylen et Didier.
    PS : Vous nous aviez caché que vous êtes inscrits sur un site libertin, nous serions ravis de le connaître, pour échanger avec vous.

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