Le taxi

Depuis quelques temps déjà, Audrey et Guillaume avaient pris l’habitude de prendre un taxi pour se rendre dans leur club libertin préféré. Ils n’avaient ainsi pas à se soucier de trouver une place de parking (parfois fort éloignée du club) et Audrey n’avait pas à parcourir de nuit, en tenue légère et en escarpins, les rues pavées du centre-ville. C’est ce qu’ils avaient donc fait ce soir-là, mais en étant en plus accompagné d’un ami libertin. Tous les trois avaient passé une excellente soirée en club mais à sa fermeture durent le quitter, sans avoir assouvi la totalité de leurs envies coquines. C’est donc encore tout excités qu’ils demandèrent à l’accueil de l’établissement de leur appeler un taxi pour les transporter du club jusqu’à leur domicile.

Le taxi arriva assez rapidement. Audrey, Guillaume et Olivier s’engouffrèrent rapidement dans le taxi et s’assirent tous les trois sur la banquette arrière de la berline. Fort logiquement, Audrey s’assit entre ses deux hommes. Une fois l’adresse de destination donnée au chauffeur, celui-ci se mit en route. A cette heure matinale, la ville était déserte et il ne fallut au taxi que quelques minutes pour en sortir et se retrouver sur les routes de campagne.

Encore émoustillés par leur soirée coquine, Olivier et Guillaume ne purent s’empêcher de laisser vagabonder leurs mains sur le corps d’Audrey. Assez rapidement, leurs gestes devinrent plus précis. Tandis qu’Audrey embrassait Olivier d’un langoureux baiser, Guillaume entreprit de caresser les cuisses de sa femme, faisant pour cela remonter sa robe jusqu’à la taille.

Malgré le peu de lumière, le chauffeur ne mit pas longtemps à s’apercevoir de ce qui se passait sur sa banquette arrière et à fixer la scène dans son rétroviseur intérieur. La main de Guillaume gagna l’entrecuisse d’Audrey tandis qu’Olivier dégrafa les premiers boutons de sa robe, permettant à sa généreuse poitrine de se retrouver assez rapidement à l’air libre ou plutôt enveloppée de mains masculines. A ce moment, le regard d’Audrey croisa dans le rétroviseur celui du chauffeur. Malgré l’excitation du moment, elle demanda fermement à ce dernier d’arrêter de mater et, afin qu’ils ne leur arrive pas d’accident, de se concentrer sur la conduite.

Les mains d’Olivier et Guillaume continuaient de parcourir son corps à moitié dévêtu. De petits soupirs et des gémissements se mêlaient désormais au ronronnement du moteur. De temps en temps, un petit bruit mouillé trahissait l’intrusion de quelques doigts dans son sexe. Audrey prenait plaisir à ces échanges à trois où elle se trouvait être le centre des jeux. Elle se laissait aller, profitant de l’instant et du plaisir que lui donnaient ses deux amants.

En ouvrant furtivement les yeux elle croisa à nouveau dans le rétroviseur le regard du chauffeur qui ne pouvait visiblement s’empêcher de contempler cette scène qu’il ne devait pas voir tous les jours dans son taxi. Elle le sermonna une nouvelle fois.

Olivier et Guillaume continuèrent de laisser libre cours à leurs envies et de laisser leurs mains parcourir les courbes d’Audrey que sa robe avait désormais bien du mal à couvrir.

Au bout d’un long moment – suffisamment long pour exacerber l’excitation des trois passagers et pour qu’ils se demandent si le chauffeur n’avait pas fait un détour pour profiter du spectacle un peu plus longtemps – ils arrivèrent à destination. Guillaume régla la course et lorsqu’il voulut offrir un pourboire au chauffeur celui-ci lui dit alors que le spectacle qu’il venait de voir dans son rétroviseur valait tous les pourboires.

Le jour commençait à poindre. Nos coquins rentrèrent à la maison. La nuit n’était pas encore finie pour eux…

G.