Cadeaux d’anniversaires croisés (première partie)


Cette année, pour l'anniversaire de leur mariage, ils avaient mutuellement décidé de s'étonner d'une manière coquine. Chacun, en grand secret, avait préparé une surprise dont il espérait bien que l'autre se souvienne un long moment. Ce duo de cadeaux coquins n'avait cependant fait l'objet d'aucune concertation préalable, et chacun ignorait la teneur du présent de son conjoint.
 
En se remémorant leurs conversations sur l'oreiller, elle se souvint que Guillaume lui parlait aussi de son penchant pour les massages sensuels. Elle avait maintenant l'idée, restait à trouver la masseuse qui accepte de masser son mari sous ses yeux attentifs. La recherche ne fut pas aisée et elle se félicita de s'y être prise à l'avance. Il lui fallut en effet répondre à plusieurs annonces sur Internet avant de trouver la perle rare. La masseuse était jeune, de bonne présentation, semblait avoir de l'expérience mais monnayait ses services. Tant pis, se dit Audrey, un massage de qualité, cela se paye.
 
Lors d'une rencontre préalable, Audrey définit avec précision ce qu'elle souhaitait et les conditions de mise en œuvre. Tout était prêt.

Rendez-vous fut donc pris chez la masseuse. Celle-ci professait dans un institut au doux nom de "Institut Eden". Tout un programme. Le rendez-vous était fixé à 18 heures, et à 18 heures précises tous deux sonnaient à la porte. L'immeuble était anonyme et la porte encore plus. L'institut était en fait un petit appartement reconverti pour les besoins de la cause. La pièce principale faisait office de bureau et de salle d'attente. Elle était décorée de manière impersonnelle, un peu comme le sont les chambres des chaînes hôtelières. Une autre pièce, la chambre sans doute, devait être la pièce de massage proprement dite. Natacha, puisque tel était son nom, son pseudonyme plutôt, les accueillit sans cérémonie. Elle était grande, les cheveux châtain clair réunis en chignon et son maquillage discret. Elle devait avoir environ 35 ans. D’un regard furtif, Audrey sonda l’effet que faisait la masseuse sur son mari. Un sourire tout aussi discret la rassura. Après qu’Audrey eut réglé la prestation, Natacha les pria de passer dans la chambre. Celle-ci était dépouillée et à l’image de la pièce principale. Un valet destiné à recevoir les habits du massé, une étagère supportant quelques serviettes, le talc et les crèmes de massage et au centre une table de massage du même type que celui que l’on retrouve dans les cabinets médicaux. Ici la fonction était autre. La température était plus chaude car le massage devait immobiliser Guillaume environ une heure sur la table. Il n’était pas question qu’il grelotte ou s’enrhume !
 
Natacha pria Guillaume de se dévêtir et laissa à Audrey le choix de sa tenue de spectatrice. Une fois ses vêtements sur le valet, Guillaume s’étendit sur le ventre sur la table de massage. Natacha pénétra dans la pièce quelques minutes plus tard et ôta le peignoir en satin qui la recouvrait jusqu’alors. Physiquement elle était plaisante. De longues jambes, apparemment  une belle poitrine et un très léger début de petit ventre. Ils avaient déjà vu pire ! Audrey n’avait pas eu l’audace de se dévêtir. Elle resta donc en minijupe et débardeur malgré la température élevée de la pièce.
 
Natacha enduit d’huile tout le corps de Guillaume et commença le massage. Ses gestes étaient lents et amples, emprunts de douceur. Les  mains de Natacha glissaient sur le corps de Guillaume sans jamais s’en détacher. Audrey ne perdait pas une miette du spectacle qui se déroulait pourtant dans une pénombre juste troublée par un rai de lumière dissipé par une applique murale. Elle pensait mettre à profit cette séance pour apprendre, même sommairement, à masser son tendre époux. Natacha ne disait mot mais caressait apparemment fort agréablement Guillaume à en croire ses ronronnements de gros chat que l’on caresse. Commencé par la jambe droite, puis la jambe gauche, le massage continuait maintenant par le dos et les reins. Une douce musique « new-age » venait agrémenter les sens déjà comblés du massé.


De temps en temps, Natacha relevait la tête de son travail et échangeait un petit sourire avec Audrey. Parfois les doigts agiles de la masseuse parcouraient le sillon fessier de Guillaume. Un frisson commun parcourait alors Audrey et Guillaume. Plus qu’un massage, les doigts effilés de Natacha caressaient l’épiderme de Guillaume sans aucune pression. Au bout d’une demi-heure, Natacha le pria de bien vouloir se retourner afin de se mettre sur le dos pour la suite du massage. Audrey eut alors la grande surprise de voir Natacha laisser choir son soutien-gorge sur le sol pour se retrouver en string. Ce geste confirma qu’elle avait en effet une belle poitrine dont les pointes s’étaient redressées.
 
Après avoir à nouveau enduit le corps de Guillaume d’huile, le massage continua. Tout d'abord les jambes, sans oublier un savant massage des pieds, avant de remonter au-dessus de la ceinture. Lorsque Natacha entreprit de masser le visage de Guillaume puis son torse, elle se mit derrière sa tête, de telle sorte qu'en se penchant sur son corps, sa poitrine venait effleurer la bouche de Guillaume. Ce dernier humait avec plaisir le parfum doux et léger que portait Natacha. Il s'enhardit ensuite, tentant un baiser sur ses pointes de seins érigées qui ne se solda, à sa grande joie, par aucun refus de sa masseuse. Audrey compris alors pourquoi Natacha s'était mise "topless".
 
Audrey était comme fascinée par la scène à laquelle elle assistait. Aucun centimètre carré de peau ne fut épargné. Une fois que tout le corps fut massé, Natacha expliqua à l'oreille d'Audrey qu'à l'ordinaire elle enduisait le sexe de ses clients masculins avec de l'huile pour terminer par une masturbation libératrice. Mais vu les circonstances, elle proposa à Audrey soit d'effectuer cette masturbation à deux, soit de la laisser œuvrer seule. C'est la première solution que choisit Audrey. Elles enduisirent donc le sexe de Guillaume d'huile d'amande douce puis commencèrent une lente mais efficace masturbation. Le sexe turgescent se raidit encore plus, s’il en était possible. Le ronronnement se transforma en gémissement. Guillaume était à deux doigts de craquer. Avant qu'il ne se libère, Audrey susurra un mot à l'oreille de Natacha qui quitta le sexe de Guillaume pour venir se placer à nouveau derrière lui et lui titiller les seins de ses doigts huilés. Ses petites pointes turgescentes et cramoisies se dressèrent de plus belle.
 
Deux mains lui massaient le sexe, deux autres lui titillaient les seins tandis qu'une poitrine charnue lui effleurait les lèvres. Il n'en fallu pas plus pour qu'il explose dans des gémissements, qui, s’ils n’étaient pas sortis d'un salon de massage, auraient eu de quoi inquiéter n'importe quel médecin un tant soit peu consciencieux.
 
Malgré cette délivrance, Natacha continua de faire courir ses doigts sur le corps de Guillaume afin de l'apaiser avant de le recouvrir d'un grand drap de bain tiède. Le professionnalisme, ou tout du moins l'habitude de la masseuse, étaient évidents. Quelques instants plus tard, Natacha quitta la pièce pour se laver les mains, laissant les deux amoureux en tête à tête. Après un petit câlin et un long baiser de sa tendre épouse, Guillaume rejoignit la salle de bain afin de prendre une douche. Une fois habillés, Audrey et Guillaume prirent congé de Natacha en la remerciant, tandis que l'esprit d'Audrey était occupé par les images des futurs massages qu'elle ferait à son petit mari.

Commentaires

  1. Nous sommes tristes pour vous, pas de "com" pour ce délicieux récit très érotique et excitant ...
    Bravo à Guillaume dont l'inspiration lui vient certainement de notre douce Audrey sensuelle.
    Doux baisers à vous 2,

    Marylen et Didier.

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    1. C'est la qualité des commentaires qui fait leur prix, pas la quantité. Et nous vous remercions de vos messages toujours adorables. Bises à vous deux.

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