Alex (seconde partie)

Les chambres d’hôtes se trouvaient toutes à l’étage ; nous entrâmes dans la nôtre, meublée dans un style mauresque, et nous préparâmes à nous coucher. J’étais très excitée ; la soirée face à cette jolie fille avait mis mon imagination en route.

Une fois ma toilette achevée, j’enfilai une nuisette sexy à souhait et une paire d’escarpins noirs à bride que j’avais emportée en prévision d’un moment coquin. Ce n’étaient certes pas des chaussures de randonnée, mais elles étaient parfaitement adaptées au rôle que j’envisageais de leur faire jouer !

Guillaume était déjà étendu sur le lit, feuilletant une revue touristique de la région ; il était simplement vêtu d’un boxer rouge qui mettait ses fesses en valeur. En m’entendant sortir de la salle de bain, il se retourna et lâcha sa revue en souriant. Je m’approchai, accentuant mon déhanché dû aux escarpins et posai une jambe sur le lit, dévoilant aux yeux attentifs de mon époux la légère toison sous la nuisette. Le boxer moulant me montra que le message lui était bien parvenu et que sa réponse était sans équivoque.

Je grimpai sur le lit et vins me placer à califourchon sur lui, le sexe plaqué sur la bosse de son boxer. « Tu n’as pas trop chaud, ainsi vêtu ? Tu devrais te mettre plus à l’aise… » Tout en parlant, je bougeais le bassin, humidifiant le tissu rouge. Nous échangeâmes un sourire ; d’un geste vif, je me déplaçai un instant, ôtai le boxer écarlate et revins sur-le-champ m’empaler sur le sexe offert à ma convoitise. Nul frottement, la lubrification était largement assurée ! Je me penchai et l’embrassai à pleine bouche, ma langue le pénétrant comme son sexe me pénétrait ; mon bassin montait et descendait lentement, faisant coulisser la hampe dans mon intimité. Un moment s’écoula ainsi, le seul bruit audible était celui de nos sexes humides et de nos respirations.


Soudain, nous entendîmes des chuchotements, des rires étouffés… Cela venait de la chambre contigüe ; immobiles, nous tendîmes l’oreille et réalisâmes très vite que nous n’entendions que des voix féminines. Je murmurai : « Tu crois que… ? » « Bien sûr, ce ne peut être qu’elles ! » A nouveau le silence, puis quelques mots et un gémissement ; le doute n’était plus permis, nos voisines avaient apparemment la même activité que nous.

Immédiatement, la machine à fantasme s’emballa : je me pris à m’imaginer m’avançant doucement dans la chambre pour observer les deux amies dans leurs jeux : je voyais, comme si j’y étais, la blonde étendue sur le dos, nue, tandis qu’Alex, au-dessus d’elle, appuyée sur ses avant-bras, la regardait fixement en frottant son bas-ventre contre le pubis de sa compagne ; un baiser dans le cou, sa langue qui traçait un sillon humide vers la poitrine, ses dents mordillant un sein, sa bouche qui descendait encore et s’approchait de ses lèvres luisantes, de son clitoris tendu et écarlate. Sa langue s’immisçait lentement dans le sillon et la pénétrait délicatement, déclenchant au passage de nouveaux gémissements. De ses lèvres, elle aspirait le clitoris, encore et encore, jusqu’à sentir le corps de sa compagne s’arquer en un spasme de plaisir.

J’avais les yeux clos, passant et repassant dans ma tête les images générées par les gémissements de la chambre voisine. Guillaume m’empoigna les fesses à pleines mains, me souleva et me laissa retomber brusquement sur lui, provoquant un cri ; « dis-moi ce que tu imagines… ». Je souris, la langue passant sur mes lèvres : « j’imagine qu’elle lui fait ce que tu vas me faire ! ».

Je soulevai le bassin, libérant son sexe dressé et avançai doucement vers son visage, vers sa bouche. Je me plaçai à califourchon au-dessus de sa tête, et descendis lentement mes hanches jusqu’à frôler ses lèvres. Sa langue jaillit et vint recueillir les sécrétions abondantes déclenchées par la soirée, puis remonta et s’enroula autour du bouton turgescent. Les yeux à nouveau fermés, je ressentais chaque glissement, chaque tressaillement de cette langue qui me connaissait si bien. Je pris ses mains dans les miennes et le guidai vers mes seins qu’il se mit à malaxer, à pétrir, à en pincer délicatement le bout ; il s’interrompit un instant, mit ses doigts dans la bouche afin de les humecter, puis revint titiller mes pointes. Sa langue devint plus impérieuse, plus dure ; une de ses mains quitta le sein et caressa le ventre, puis le flanc, le dos et descendit vers les fesses. Elle les écarta et le doigt toujours trempé vint appuyer délicatement sur la rosette, quémandant un passage qui lui fut bientôt accordé. En quelques instants, une vague brûlante déferla dans mon ventre et je m’écartai de son visage, le sexe à vif, incapable de supporter plus longtemps le moindre contact.

Guillaume m’embrassa doucement la cuisse et me caressa délicatement les fesses, m’accordant une pause pour me laisser reprendre mes esprits. Mais très vite, j’eus envie de remplir mon intimité de son sexe tendu ; je m’agenouillai sur le lit, la croupe ondulant vers lui dans un appel muet. Répondant aussitôt, il m’empoigna par les hanches, et d’un coup, me pénétra. Je calai mes mouvements de bassin avec ses grands coups de reins qui me cognaient, me pénétraient, s’écartaient, me pénétraient à nouveau… En quelques minutes, son souffle se bloqua et je sentis au fond de moi un flot brûlant et épais jaillissant en saccades et m’inondant de chaleur. Vidé, il s’effondra sur mon dos, son sexe toujours en moi, et chuchota dans mon oreille : « Je t’aime ! ». Je me retournai doucement et me lovai dans ses bras, épuisée et amoureuse.

Il faudrait quand même penser à retirer ces escarpins…
A.

 

Commentaires

  1. Ah que voila un récit bien meilleur qu'un film !
    Ce descriptif me met en émoi et
    d'imaginer Audrey en conquérante m'émoustille .

    Un superbe récit coquin que je savoure !
    Bravo et merci de ce partage .
    Bises à vous amis coquins !

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  2. bonjour à vous...
    Quel récit érotique sensuel...il m'a mis dans tous mes états et prouve encore une fois votre don pour mettre par écrit des scénarios coquin.
    On imagine si facilement la scène qu'elle se déroule sous nos yeux...
    Merci de nous faire rêver et fantasmer...
    Julien

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  3. Têxte magnifique...
    Et la photo hummmm

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  4. Quelle merveilleuse situation et parfaitement décrite, bravo à vous 2, nous étions avec vous aussi en lisant ce très joli récit hyper excitant ...
    De garder les escarpins augmente encore plus la sensualité et l'érotisme, nous adorons faire l'Amour lorsque votre Douce Marylen Coquine les gardent aux pieds !!!
    Belle journée à vous 2,
    Très érotiquement,

    Marylen (délicieusement excitée) et son Homme

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    1. Vous êtes si désirable en escarpins.... surtout si ils sont avec brides... pas question de les retirer. Moi aussi je garde les miens pour me faire jouir

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