Cadeaux d’anniversaires croisés (seconde partie)


De son côté, pour ce même anniversaire de mariage, Guillaume trouva aussi rapidement une idée. Il voulait non seulement un cadeau qui marque les esprits, mais aussi un présent qui reste. Offrir à sa coquine d'épouse une séance de photos érotiques avec un photographe professionnel répondait à ses deux objectifs... photo ! Audrey en avait déjà émis le souhait, et lui permettre de s'exhiber nue et dans des poses suggestives devant un inconnu et en présence de son mari ne devrait pas lui déplaire. De plus elle pourrait garder, et regarder, narcissiquement ces clichés pendant de nombreuses années.

 

Toujours par l'intermédiaire d'Internet (qu'aurait été leur vie coquine sans Internet ?), Guillaume prit contact avec l'un des nombreux photographes ayant un site sur le Net. Un rendez-vous fut fixé pour, non seulement s'entretenir de sa demande et des conditions, mais aussi vérifier l'esthétique du professionnel de l'image. Il n'était pas question qu'il déplaise à Audrey afin qu'elle puisse totalement se libérer devant lui.

 

Un rendez-vous fut cette fois-ci pris avec le photographe. Audrey était quelque peu tendue à l'idée de s'exhiber devant un inconnu. Elle avait choisi une tenue estivale légère, emportant dans un sac quelques accessoires de lingerie.

 

Le photographe choisi par Guillaume possédait une maison en pleine campagne dans laquelle il avait installé son studio. Il était convenu que la séance se déroulerait dans l'après-midi afin de bénéficier du choix entre la chaude lumière du soleil ou bien celle des projecteurs du studio. Le photographe, prénommé Jean-Pierre, était grand, mince, les tempes poivre et sel. Il devait avoir une cinquantaine d'années. Il correspondait un peu à l'image d'Epinal que l'on se fait du grand reporter avec son Nikon en bandoulière, sauf que pour le cas présent, les clichés étaient nettement moins risqués à prendre.

 

Afin de mettre Audrey en confiance, le photographe lui fit d'abord faire le tour de la propriété, lui expliquant au passage les différentes possibilités de poses en extérieur, dans le jardin, sous la tonnelle, au bord de la piscine... Puis il lui montra le studio et surtout les clichés érotiques qui constituaient son book. Audrey regardait avec attention les femmes qui s'étaient déjà offertes devant son objectif, s'imaginant à leur place. Elle ne put s'empêcher de lui faire remarquer qu'elle n'avait pas la même plastique que certains de ses modèles. Jean-Pierre, en grand professionnel, lui expliqua alors très gentiment que chaque femme possède son charme et que le travail du photographe consiste à magnifier ses atouts.

 

Avant de commencer la séance de pose, le photographe offrit à ses invités - c'est ainsi qu'il préférait appeler ses clients - un jus de fruits pour continuer à mettre Audrey en confiance. Toujours dans ce but, et après avoir pris son appareil, il commença par la photographier habillée, dans le jardin. Il n'avait pas omis de lui préciser qu'il n'y avait aucun vis-à-vis, "sauf peut-être quelques aviateurs !" avait-il ajouté en souriant.


Audrey suivait les conseils du photographe, prenant les poses qu'il lui suggérait. Tout comme pour le massage, Guillaume écoutait très attentivement, n'hésitant pas à interroger Jean-Pierre sur tel ou tel détail technique de pose ou d'éclairage. Les clichés commencés sous la tonnelle à la manière des photos de mode des magazines, continuaient à un rythme régulier. Au fil des photos, Audrey se dévêtissait progressivement, montrant un sein dans l'ouverture de sa robe ou la partie la plus charnue de son anatomie au gré d'un coup de vent sous cette même robe. Il ne fallut pas très longtemps pour qu'elle se retrouve en dessous, prenant des poses de plus en plus lascives sur un banc, derrière la fontaine jouant avec le filet d'eau qui en coulait.... Jean-Pierre lui suggéra qu'à ce stade de la séance, si elle souhaitait mettre un accessoire particulier de lingerie, il en avait certains à sa disposition.

 

Ayant accepté son offre, Audrey se vit ouvrir une grande malle, véritable malle aux trésors. A l'intérieur se côtoyaient boas, éventails, miroirs, tabliers de soubrette, oreilles de Bunny, etc. Après avoir fait l'inventaire du contenu, elle préféra cependant rester naturelle et ne porter que les quelques pièces de lingerie qu'elle avait apportées et qui lui correspondaient plus.

 

Audrey arborait maintenant un mini slip et un soutien-gorge à balconnet assorti ainsi qu'une paire d'escarpins blancs. Au gré des photos elle laissait glisser l'un ou l'autre, parfois les deux. Allongée nue sur un transat, elle voyait l'objectif photo de Jean-Pierre se rapprocher d'elle, tourner autour d'elle, s'arrêter sur un détail de son corps. Maintenant qu'elle était dans l'action, cette séance lui semblait plaisante, et elle ne voyait plus en Jean-Pierre qu'un appareil photo.

Même lorsqu'elle devinait l'objectif pointé sur son sexe humide, elle pensait à Guillaume la regardant et au résultat que serait cette série de clichés. A genoux sur le transat au bord du bleu de la piscine, elle s'exhibait en minaudant. Petit à petit, elle commença à prendre l'initiative de certaines poses. Parfois, c'est Guillaume qui suggérait au photographe la pose suivante. Il s'agissait alors d'une pose qu'il appréciait particulièrement et qu'il souhaitait voir immortalisée de la meilleure façon qui soit.

 

Cela faisait bientôt deux heures que le chant des cigales n'était perturbé que par le bruit métallique du diaphragme de l'appareil. De nombreuses photos avaient dû être impressionnées depuis les prémices de la séance. Celle-ci tirait à sa fin. En tenue d'Eve, Audrey plongea dans la piscine comme pour se remettre de ses émotions, ce qui permit à Jean-Pierre d'effectuer quelques clichés supplémentaires.

 

Audrey et Guillaume bavardèrent encore un long moment avec lui, durant lequel il leur expliqua qu'il s'était spécialisé dans les photos de charme et que ses clients étaient majoritairement des couples échangistes souhaitant immortaliser leurs compagnons ou leurs ébats.

 

En possession des clichés, les deux amoureux pouvaient savourer avec délices le résultat de ce travail et se remémorer les instants forts procurés par leurs cadeaux respectifs.

Commentaires

  1. Nous espérons que nous aurons le privilège d'admirer quelque uns de ces clichés dont nous avons imaginé la situation.
    Prenez encore bien soin de vous ne restez pas sages comme vous savez si bien le faire ...

    Au plaisir, Marylen et Didier

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