La crique

En cet après-midi d’août, la chaleur était étouffante et malgré la climatisation du véhicule, Audrey et Guillaume n’auraient pas dit non à un petit arrêt pour profiter d’un bain de mer. Depuis la route qui longeait la côte, ils apercevaient parfois de petites plages qui leur auraient permis de faire une halte rafraîchissante.

Guillaume promit qu’au prochain chemin d’accès, il bifurquerait en direction de la plage. C’est donc ce qu’il fit quelques kilomètres plus tard. Un étroit chemin de terre poussiéreux les emmena jusqu’à un petit parking où était déjà stationnée une dizaine de véhicules. Ils stationnèrent le leur, prirent leur sac de plage, enjambèrent la barrière et entamèrent la descente vers la plage qu’ils apercevaient maintenant en contrebas.

A mi-chemin, ils découvrirent un panneau précisant que la plage était naturiste. Qu’à cela ne tienne ! Même s’ils n’étaient pas naturistes dans l’âme, ils ne sentaient nullement gênés par le fait d’être nus au milieu des autres. Ils continuèrent donc d’avancer et arrivèrent très vite sur la plage.

Il y avait quelques couples et autant d’hommes seuls allongés sur des serviettes à parfaire leur bronzage.

Ils ne leur fallu pas longtemps pour étaler leurs serviettes, ôter tous leurs vêtements et se retrouver dans l’eau. Après quelques brasses ils se retrouvèrent, dans les bras l’un de l’autre. Ils appréciaient de se baigner ainsi nus, ce qu’ils faisaient dans leur petite piscine mais rarement en public.

Etait-ce le week-end en amoureux, le câlin qu’ils étaient en train de se faire ou bien le fait d’être sur une plage naturiste, mais le fait était qu’une certaine excitation commençait à monter en eux.

Ils continuèrent donc à se câliner dans l’eau - ce qui n’était pas fait pour faire retomber l’excitation - tout en regardant les couples restés sur la plage. Si certains bronzaient immobiles, d’autres profitaient d’être allongés sur leur serviette pour se câliner. Malgré la distance, ils distinguaient nettement certains couples enlacés ou d’autres dont les mains caressaient tendrement le corps de leur partenaire. En plus d’être une plage naturiste, celle-ci était-elle également une plage libertine ?

Après s’être rafraîchis un long moment dans l’eau - et pour Guillaume, avoir attendu que l’érection que lui avait procuré Audrey s’atténue -, ils sortirent du bain et rejoignirent leurs serviettes. Ils s’y étendirent et, cachés derrière leurs lunettes de soleil, épièrent l’attitude des autres couples.

Non loin d’eux s’en trouvait un dont le monsieur, allongé sur le dos, accueillait sa compagne sur son ventre. Ils ne faisaient vraisemblablement pas l’amour mais semblaient visiblement très amoureux.

Audrey et Guillaume étaient émoustillés par cette atmosphère de vacances libertines et ce lieu qu’ils ne connaissaient pas une heure plus tôt.

C’est alors que Guillaume fit remarquer à Audrey que leurs voisins prenaient leurs serviettes et s’enfonçaient dans les dunes tout en laissant parasol et sac de plage sur la plage. Il ne fallait pas être devin pour imaginer pourquoi ils souhaitaient s’isoler. Cette vision provoqua un frisson d’excitation chez Audrey et Guillaume. Et s’ils allaient faire de même ? Eux aussi  prirent donc leurs serviettes et tentèrent de prendre la même direction que leurs voisins. A peine quelques centaines de mètres plus loin, ils les trouvèrent allongés dans les dunes à faire l’amour. Ils restèrent ainsi un assez long moment à contempler ce spectacle assez excitant. Guillaume passa sa main sur le sexe d’Audrey. Celui-ci était trempé.

A leur tour, ils étendirent leurs serviettes et commencèrent à faire l’amour. Guillaume s’était allongé sur le dos tandis qu’Audrey était venue le chevaucher. Dans cette position, Audrey pouvait apercevoir l’autre couple s’adonnant aux mêmes activités qu’eux et cela l’excitait, surtout lorsqu’elle entendait les petits cris poussés par leur voisine.

Mais ce qu’elle découvrait cette fois dans son champ de vision était tout autre. Deux hommes avaient en effet suivi nos coquins et ils étaient là, juste à côté d’eux à les mater.

Il en fallait plus pour dérouter Audrey qui, malgré la présence de ces spectateurs, continua, imperturbable, sa chevauchée du sexe de Guillaume.

Devant ce spectacle, les deux hommes entreprirent de se caresser, aboutissant à une belle érection pour chacun d’eux. Espéraient-ils que Guillaume partagerait son épouse ou bien seulement se donner du plaisir en contemplant la scène qui s’offrait à eux ?

Concentrée sur son plaisir et celui de son époux, Audrey continua de monter et descendre sur le sexe de ce dernier, non sans observer ces deux hommes qui se masturbaient en la regardant.

Se sentir ainsi l’objet de leurs attentions et de leur plaisir n’était pas pour lui déplaire. Cela l’excitait même, ce que ressentait Guillaume au taux de lubrification de son épouse.

L’autre couple avait fini ses coquineries et avait regagné la plage. Il ne restait donc plus qu’Audrey et Guillaume, faisant l’amour devant deux spectateurs, qui, silencieusement, continuaient à se masturber.

Ne voulant pas laisser ces deux hommes dans cet état, Audrey demanda alors à l’oreille de Guillaume si cela le gênerait qu’elle les autorise à venir la caresser. Guillaume ne s’y opposa pas et c’est donc d’un regard appuyé qu’elle leur fit signe qu’ils pouvaient s’approcher, ce qu’ils firent immédiatement.

Audrey continuait de chevaucher Guillaume, tandis que les deux hommes s’étaient agenouillés de chaque côté d’elle et lui caressaient la poitrine. L’un des deux hommes s’enhardit à approcher son sexe de la bouche d’Audrey. Elle le prit en bouche et entama une fellation. Visiblement très excité, le premier homme ne tarda pas à jouir.

Le second remplaça très vite le premier et Audrey ne se fit pas prier pour lui prodiguer, à lui aussi, une gâterie buccale.

Entendant la respiration de son admirateur d’un jour accélérer son rythme, elle dirigea le sexe de celui-ci vers sa poitrine où il ne tarda pas à éjaculer. Ce sperme lui couvrant la poitrine lui donna l’idée de s’en servir comme d’une crème de massage pour se masser les seins.

Audrey aurait pu rester dans cette position encore très longtemps, mais elle souhaita en changer et quitta sa monture pour s’allonger sur le dos. Guillaume s’agenouilla entre ses cuisses qu’elle releva et entreprit un cunnilingus. Les deux voyeurs étaient répartis sur le rivage pour se rafraîchir. Audrey et Guillaume restaient seuls dans les dunes. Audrey ne se retint donc pas et arriva rapidement à la jouissance dans un orgasme qui fut sans doute perçu jusqu’à la plage. Guillaume, impatient de jouir lui aussi, la pénétra rapidement dans une classique position du missionnaire et en quelques va-et-vient, jouit en elle.

Après un long câlin dans les bras l’un de l’autre, ils redescendirent à leur tour vers la plage pour s’offrir un bain délassant.

En fin d’après-midi, ils leur fallut se résigner à quitter ce petit paradis pour reprendre la route en direction de leur hôtel avec des images plein la tête.