Trio matinal


Audrey et Guillaume avaient loué un gite dans l’arrière-pays afin de s’offrir un week-end de détente. Afin de pimenter celui-ci, ils avaient aussi invité Vincent, un ami libertin. Ce dernier les avait rejoints le samedi soir pour partager le repas et la locataire du gite. Pour le dîner, ils avaient commandé aux propriétaires du lieu un plateau de charcuterie et un de fromages locaux, ainsi qu’une bouteille de vin.

Leur invité arrivé, ils prirent tous les trois place dans le salon pour prendre l’apéritif. Les premiers échanges de caresses et de baisers ayant commencé dès l’apéritif, nos trois coquins se retrouvèrent très vite en tenue d’Adam et Eve. Ils décidèrent donc de regagner le lit de la chambre à coucher tout en emportant les deux plateaux, les verres et la bouteille de vin. Ainsi ils pourraient coquiner tout en grignotant, un peu à la manière d’une orgie romaine.

Ayant prémédité l’invitation de l’ami libertin, ils avaient volontairement réservé un gite doté d’un lit king-size permettant des ébats à trois sans que l’un des protagonistes ne se retrouve hors du lit.


Les câlins – ou le dîner – durèrent jusqu’à fort tard dans la soirée. Ce n’est qu’après avoir essayé toutes les positions du kamasoutra possibles à trois sur un lit qu’ils se décidèrent à rejoindre les bras de Morphée. Audrey, fort excitée par les moments qu’elle venait de vivre décida que leur ami ne rejoindrait pas sa chambre à coucher mais que vu la taille imposante du lit ils dormiraient tous les trois dans le même lit. 

Et c’est ainsi qu’elle se retrouva fort naturellement au milieu du lit, blottie entre son amant et son mari. Guillaume fut à la fois surpris et émoustillé par cette idée et ne s’y opposa pas. Vincent, bien entendu, fut tout aussi d’accord, préférant de loin partager le lit de ce couple qui lui offrait l’hospitalité plutôt que de finir la nuit seul dans sa chambre à entendre les ébats de ses hôtes à travers la cloison.

Après avoir langoureusement embrassé ses deux hommes, Audrey éteint la lumière. De manière presque simultanée, Vincent et Guillaume vinrent se blottir contre Audrey. Cette nuit, elle ne risquait pas d’avoir froid !

Excité par la situation, Guillaume dormit assez mal, se réveillant plusieurs fois pour regarder, à la lueur de la lune filtrant à travers les rideaux, son épouse, son amant et lui-même partageant le même lit. A cet instant il ne put s’empêcher de caresser délicatement mais sans la réveiller les courbes de son épouse. Il imaginait que si Vincent avait des insomnies il ferait sans nul doute de même. Quant à Audrey, elle se réveilla aussi quelques fois au cours de la nuit, regarda ses deux hommes et pensa au bonheur qui était le sien de pouvoir vivre de tels moments avec l’homme de sa vie.

Au petit matin, un rai de soleil vint frapper le visage de Guillaume, le réveillant. Il constata que Vincent était déjà réveillé mais pas Audrey. Sans bruit il lui fit bonjour de la tête et tous deux attendirent le réveil de leur princesse.


Lorsque celle-ci se réveilla, elle sortit la tête de dessous la couette, regarda ses deux hommes et de ses deux mains, leur caressa simultanément le torse ; puis chacune de ses mains descendit vers un sexe. Sa main droite caressa le sexe de Guillaume tandis que la gauche cajola celui de Vincent. Les deux sexes masculins étaient en érection. Etait-ce l’érection matinale masculine ou bien s’étaient-ils caressés en attendant son réveil ? Elle ne se posa pas la question trop longtemps, profitant de l’instant présent et se disant qu’il ne pouvait pas y avoir de plus beau réveil !

Audrey se tourna ensuite vers Vincent, glissa sous la couette et lui prodigua une fellation en guise de bonjour. Ainsi positionnée elle offrait sa croupe généreuse à la vue et aux mains de son époux qui ne se priva pas de la caresser. Après un long moment passé à lécher et sucer le sexe de Vincent, elle se retourna et fit de même avec celui de Guillaume. Vincent pouvait alors bénéficier des fesses d’Audrey. Mais plutôt que des les caresser, il enfila un préservatif qui se trouvait sur la table de nuit et la pénétra, calant son rythme sur celui de la fellation qu’Audrey offrait à son époux. Il constata que même au réveil elle était encore trempée de sécrétions… Le petit déjeuner n’était pas pour tout de suite !

Puis, souhaitant changer de position, Audrey se mit alors à chevaucher Vincent, Guillaume se contentant de contempler ce spectacle qui l’excitait tant tout en se caressant. Il se rapprocha ensuite de son épouse pour lui sucer les pointes de seins qui s’érigèrent et durcirent dans sa bouche au contact de sa langue. Elle continuait de chevaucher vaillamment sa monture dans un rythme lent.

Les mains de Guillaume caressaient le dos d’Audrey jusqu’à que l’une d’elle s’égare entre ses fesses et qu’un doigt pénètre délicatement son anus. Sans réaction négative, un second doigt puis un troisième rejoignirent le premier. N’y tenant plus, il vint alors se positionner derrière son épouse, posa délicatement son gland contre l’anus de celle-ci et entreprit de la sodomiser, la gratifiant ainsi d’une double pénétration. Audrey ne savait pas ce qui l’excitait le plus : la situation ou le sandwich, mais les cris qu’elle poussait ne laissaient pas indifférents ses compagnons de jeux. Elle sentait les deux sexes coulisser en elle, parfois en phase, parfois en opposition de phase. Vincent la tenait fermement par la taille tandis que Guillaume lui tenait les épaules. Une chose était sûre : elle ne pouvait pas s’échapper… mais y tenait-elle vraiment ? Elle aimait se sentir ainsi remplie de deux sexes masculins.

Les deux hommes auraient pu continuer à la lutiner pendant des heures, mais l’excitation arrivant à son paroxysme, Guillaume en vint à jouir entre les fesses d’Audrey. Peut-être excité par les contractions du sexe de Guillaume qu’il ressentait, Vincent ne tarda pas à jouir à son tour. Guillaume se retira et s’allongea sur le dos à côtés d’Audrey chevauchant toujours Vincent. Puis, à son tour elle vint alors s’allonger entre ses deux hommes.

Ils remontèrent la couette et restèrent ainsi aussi immobiles que silencieux un long moment à profiter du soleil qui filtrait à travers les rideaux. Dans un instant ils se lèveraient, passeraient par la salle de bain, avant de prendre un solide petit déjeuner… La journée ne faisait que commencer.

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