Le cimetière

Amateurs de câlins ludiques, ils appréciaient, de temps en temps, pimenter leurs jeux en y ajoutant des accessoires ou en variant les lieux ou les situations. C’est ce qui se passa cette nuit-là.

Par une belle nuit d’été ils rentraient de la dernière séance de cinéma. La nuit était tombée depuis fort longtemps. Ils se sentaient l’âme câline tous les deux. Déjà, pendant la séance, ils avaient profité de l’obscurité de la salle pour combler le manque d’intérêt du film en échangeant quelques baisers et quelques sages caresses.

Le trajet du retour se déroula de manière tout aussi tendre, la main de Guillaume ayant une agréable tendance à glisser sur le genou d’Audrey dès qu’elle n’était pas occupée à passer les vitesses. Ils étaient tous les deux impatients d’arriver à la maison pour faire l’amour. Mais la douceur de la nuit aidant, Guillaume proposa alors de ne pas attendre le retour chez eux mais de s’arrêter sur le bord de la route et de se câliner, là, dans la voiture, comme au temps de leur jeunesse.

Audrey se prit au jeu et accepta. La seule condition qu’elle posa fut de trouver un endroit sombre et isolé. Le bord de la départementale n’était donc pas le lieu idéal. Ils cherchèrent alors un lieu plus propice à leurs ébats. Après quelques minutes passées à réfléchir, Guillaume se souvint que le cimetière était un peu à l’écart du centre-ville et que son parking n’était pas éclairé. Il imaginait qu’à cette heure tardive, il ne devait pas y avoir beaucoup de passage. Il lui fit part de son idée et Audrey acquiesça. Le temps de rejoindre le cimetière et ils furent stationnés sur le parking, sous les pins.

L’endroit était désert. Seuls les grillons faisaient entendre leur chant. La clarté de la lune qui filtrait au travers des arbres éclairait le parking d’une douce lumière. Les conditions étaient idéales. Audrey et Guillaume abaissèrent leurs sièges en position couchette et commencèrent à se câliner. D’abord sage, leur étreinte devint rapidement torride. Tandis que Guillaume abaissait son pantalon sur ses cuisses et descendit son slip, Audrey releva sa jupe afin de venir s’asseoir sur lui. Au passage, elle s’arrêta un court instant entre les deux sièges à la recherche du pommeau du levier de vitesse. Elle le trouva rapidement et fait mine de s’empaler dessus.

La luminosité ambiante permit à Guillaume de ne perdre aucune image de la scène. Coquinement il la défia de le faire. Piquée au vif, Audrey s’abaissa lentement sur l’objet. D’après la documentation du constructeur du véhicule, le pommeau du levier de vitesse avait une forme ergonomique… pour la main, mais pas pour un autre usage ! Avec délicatesse elle s’assit donc dessus jusqu’à ce qu’il disparaisse. La sensation n’était guère agréable, mais elle avait répondu au défi lancé. La position inconfortable fit qu’elle ne resta ainsi que quelques secondes, le temps quand même de maculer le levier de vitesse d’une abondante sécrétion. Il faudrait que Guillaume pense à le nettoyer d’ici le lendemain. Cela pourrait faire désordre !

Libéré de cet objet froid et inanimé, Audrey vint alors se positionner sur un autre objet qui lui était plus familier. Dans cette position, il lui souleva le chemisier, lui enleva prestement son soutien-gorge et commença à lui caresser la poitrine.

Il la lutina ainsi pendant un moment jusqu’à ce qu’elle se fige puis se couche sur Guillaume. Si elle réagit ainsi, c’est qu’au travers de la vitre arrière elle venait d’apercevoir quelqu’un. Il s’agissait d’un homme promenant son chien. Quelle idée saugrenue de promener son chien à une heure aussi tardive pensèrent-ils. Immobiles, ils attendirent qu’il s’éloigne. Malheureusement pour eux, il ne s’éloigna pas mais s’approcha. Sans doute intrigué par la présence d’un véhicule, il venait voir s’il était occupé. Audrey et Guillaume n’eurent pas d’autre choix que de rester immobiles. Encore habillés, ils pourraient passer pour un couple s’enlaçant tendrement. Le promeneur arriva à quelques mètres du véhicule, en tout cas suffisamment près pour distinguer nettement ses occupants. Ils lui firent un petit signe de la tête comme pour s’identifier et attendirent à nouveau qu’il s’éloigne. Ce qu’il fit, après avoir détaché la laisse de son chien. Doucement, ils recommencèrent à faire l’amour. Puis, n’apercevant plus le promeneur, ils continuèrent leurs ébats comme avant cette interruption. Toujours dans la même position, Guillaume suçait avidement les seins de sa femme.

Très occupés par leurs joutes amoureuses, ils ne virent pas revenir le maître du chien. Ce n’est que lorsqu’il fut à proximité immédiate du véhicule qu’ils le découvrirent. A n’en pas douter, cela faisait quelques instants qu’il les regardait. A ce moment précis, leur cœur faillit s’arrêter net. Une violente décharge d’adrénaline venait de leur parcourir le corps. Ils restèrent figés ainsi pendant quelques secondes.

Ce fut Audrey qui reprit l’initiative en reprenant le rythme stoppé brutalement quelques secondes auparavant. Si le promeneur voulait les mater, il allait en avoir pour son argent, pensa-t-elle. Et puis finalement cela l’excitait de s’exhiber ainsi. Elle avait plutôt l’habitude de choisir son public en ne pratiquant ce genre de sport qu’en des lieux libertins, mais s’il avait été choqué, il aurait pu continuer à promener son chien.

Elle décida donc d’en rajouter dans l’exhibition, ôtant ostensiblement son chemisier et se caressant lascivement la poitrine tout en continuant à monter et descendre son bassin sur le sexe de son mari. Leur voyeur était immobile devant la portière passager, très attentif à la scène qui se déroulait devant lui. Audrey décida alors de progresser d’un cran dans l’excitation en changeant de position. Audrey se releva, se mit à genoux sur le siège passager, les fesses collées à la vitre et entama une fellation sur son mari, toujours allongé sur le siège conducteur. Le promeneur pouvait maintenant contempler les fesses d’Audrey à quelques centimètres de ses yeux, uniquement séparé par la vitre de la voiture.

Excitée par la situation, Audrey s’activait frénétiquement sur le sexe de son mari. Sentant ce dernier prêt à craquer, elle arrêta et s’allongea sur le dos sur le siège passager. Guillaume quitta son siège, se glissa sur Audrey, lui releva les jambes et dans une position du missionnaire quelque peu acrobatique, se remit à la pénétrer.

Le maître du chien venait de dégrafer son pantalon, de sortir son sexe en érection et commençait à se masturber sous leurs yeux. A bien y réfléchir, ils s’excitaient mutuellement, le voyeur en regardant ce couple inconnu, et Audrey et Guillaume en se voyant ainsi matés. Audrey ne se retenait nullement et exagérait même ses cris et ses râles afin que le promeneur les entende bien malgré les vitres fermées.

Juste avant de jouir, Guillaume se retira afin de satisfaire son unique spectateur et éjacula sur le corps d’Audrey. Cette décharge engendra la même chez le promeneur. Ainsi satisfait, il se rajusta, rappela son chien et s’en alla rapidement. Guillaume s’accroupit alors devant Audrey et avant que l’excitation ne retombe, entrepris de la faire jouir ce qui arriva rapidement en un violent orgasme, sa peau encore mouillée du sperme de son mari.

Ils restèrent ainsi plusieurs minutes blottis l’un contre l’autre, le temps de se remettre de leurs émotions. Après s’être rhabillés et avoir relevé les sièges, ils purent continuer leur trajet et rentrer chez eux…

Commentaires

  1. Superbe récit très bien imagé.
    J'aurai aimé être le charmant voyeur discret.
    Merci de nous faire pareillement saliver en ces périodes de confinement !

    Prenez soin de vous deux les amis !
    Bises coquines
    Pat

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    1. Quand le réel est bridé, l'imagination se développe ! Nous apportons notre - petite - pierre afin de vous permettre de supporter la restriction des contacts... Prenez soin de vous également. Bises libertines

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  2. Bonjour nos adorables coquins,

    Le titre de votre publication nous a fait peur, mais très vite la vue de ces 2 superbes photos et ce récit très coquin nous ont très vite rassuré !!!
    Merci à vous de nous aider à rendre ce confinement plus agréable et surtout plus excitant.
    Nous avons eu l'occasion de vivre cette situation mais Marylen a préféré stopper nos ébats ...
    Belle fin de journée à vous 2, soyez très prudents, mai pas sages,
    Tendresses gourmandes de nus 2,

    Marylen et Didier.

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