Echanges


Acte III Scène II
Audrey dialogue avec Vincent, un ami intime.
Audrey : Je suis près de la cheminée, le feu crépite, une douce chaleur, presque une invitation...
Vincent : A poser ma main sur votre ventre ?
Audrey : Il me semble la sentir... Elle est chaude, douce, caressante.
Vincent : J'approche la mienne de votre bas-ventre. Douceur pour douceur... Glissons lentement sous la lumière de l'âtre. Je suis un peu distrait par la vue de vos cuisses qui balancent lentement devant la chaleur.
Audrey : Distraction bien pardonnable. J'avoue ne pas être moi-même bien concentrée.
Vincent : Et ma main qui suit le mouvement, qui glisse sur votre hanche…
Audrey : Jusqu'où ?
Vincent : Je ne sais encore. Cause ou effet, votre jambe se détend, s'allonge alors que l'autre se replie, s'efface sur le côté. Ma main suit toujours.
Audrey : Je vois très bien l'image.
Vincent : La douceur de votre cuisse…
Audrey : A suivre ainsi toutes mes courbes, votre main va se perdre ! Je la tempère, la freine... Pas encore... Accordez-moi un instant, pas trop vite, je veux en profiter.
Vincent : Votre main dit ''doucement '' mais vos lèvres chuchotent '' viens ''. Je les devine s'ouvrir dans le contre-jour.
Audrey : Et c'est à elles que vous obéissez
Vincent : A votre souffle !
Audrey : Qui s'accélère... qui se synchronise avec le vôtre.
Vincent : Mes doigts glissent au rythme de votre souffle. Ils effleurent vos lèvres. S'enhardissent en sentant monter votre excitation
Audrey : Caresse légère... mais je suis si sensible.
Vincent : Sensible et sensuelle ... tout votre corps ondule autour de mes doigts, sur vos lèvres, vos hanches roulent.
Audrey : J'invite vos lèvres à rejoindre vos doigts.
Vincent : Et vos cuisses sont grandes ouvertes à présent. Irrésistible baiser.
Audrey : Entendez-vous leur appel ?
Vincent : Comme Ulysse les sirènes, mais je ne suis pas attaché. Je cède doucement, du bout des lèvres.
Audrey : Je me cambre... Me contracte, mais je vous veux à présent, pour que nous ondulions ensemble.
Vincent : Je vous effleure encore, vous pourriez sentir mon souffle comme je sens votre parfum. Je plonge ! Tout n'est que moelleux, moiteur. Ma langue se perd dans vos méandres. Mes mains empoignent vos fesses.
Audrey : Au diable la douceur maintenant, je veux sentir votre puissance d'homme. Vous savez jouer de mon instrument... Vous en connaissez la partition.
Vincent : Un dernier coup de langue, mes mains vous retournent sans quitter vos fesses. Vous m'excitez tellement comme cela. A genoux devant moi, cambrée...
Audrey : Quel outrage choisissez-vous ? Je ne veux pas savoir, je vais sentir...
Vincent : Le plus doux, vous êtes si ruisselante... Mon pouce glisse entre vos fesses, entre vos lèvres. Il ressort pour laisser la place à...
Audrey : Je gémis, c'est insoutenable !
Vincent : Pour laisser la place à mon gland.  Le sentez vous, au bord des lèvres ?
Audrey : D'un coup de reins, je vous happe. Il ne fallait pas me torturer ainsi
Vincent : Tttt,  vous me connaissez... j'esquive
Audrey : Méchant !
Vincent : Vous n'aurez que le gland pour l'instant.
Audrey : Que vous ai-je donc fait, pour que vous vous montriez aussi cruel ?
Vincent : Au seuil de votre porte, un pas en avant, un pas en arrière. Je ne sais pas si je suis vraiment invité à pénétrer votre intimité.
Audrey : Ce n'est plus une invitation, c'est une injonction ! Venez... Viens...
Vincent : Vous me savez délicat,  je ne voudrais pas commettre d'impair. Comment formuleriez-vous cette injonction ?
Audrey : Je ne formule plus... Trop humain. Je feule... Je supplie... C'en est trop !
Vincent : Je m'aventure plus avant mais j'hésite encore.
Audrey : Qu'est-ce qui vous retient ?
Vincent : Est-ce agréable ou douloureux ? Je pousse un peu plus, vous n'avez pas l'air contre.
Audrey : Ou alors... tout contre !
Vincent : Vous vous cambrez même un peu plus. Je m'enhardis à aller au fond des choses.
Audrey : A ce degré d'excitation, c'est l'attente qui est la plus douloureuse. Au fond, et plus encore.
Vincent : Je vous agrippe par les hanches et vous entreprends à larges coups de reins. Mon regard passe de votre nuque à mon sexe qui glisse en vous.
Audrey : Et ressort luisant, trempé. Je vibre sous vos coups de reins.
Vincent : Oui, et replonge pour retrouver votre chaleur qui l'enveloppe. Pas sûr que je résiste longtemps !
Audrey : Ne résistez pas, lâchez prise.
Vincent : Je sens mon sexe durcir encore...
Audrey : Je vous appelle, vous attends.
Vincent : Je cogne au plus profond de vous, et l'orage éclate.
Audrey : Mon seul regret, en cette position, est de ne pas voir vos yeux.
Vincent : Ils sont mi clos.
Audrey : Je sens chaque pulsation, comme une lave brûlante.
Vincent : Et chaque pulsation me vide un peu plus, je suis déjà ailleurs...
Audrey : Et vous, une fois encore, vous êtes parvenu à vos fins : me voilà trempée, soulagée par mes doigts... Pour l'instant !
Vincent : Je lèche vos doigts...
Audrey : Mmm... Sentez-vous leur parfum ?
...
Quel superbe scenario... Ne manquent plus que les acteurs, et nous le tournerons plan par plan lors de notre prochaine rencontre.
A.
Avec l'aimable autorisation de Vincent

Commentaires

  1. Quel merveilleux scénariste coquin ce Guillaume !!!
    Nous avons hâte de découvrir ces belles images après avoir lu (non sans mal ... rires) ces échanges jusqu'au bout.
    La douce Audrey sensuelle dans le plus simple appareil est délicieusement désirable.
    Belle journée à vous nos adorables coquines,
    Érotiquement,

    Marylen & Didier.

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  2. Eh non, charmants Marylene et Didier, cette fois-ci Guillaume n'est pas l'auteur de ces lignes ; il s'agit bel et bien d'une discussion que j'ai eue avec notre ami "Vincent", publiée avec son accord.
    Bises à vous deux et merci de vos petits mots.
    Audrey

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  3. Mes pensées érotiques envers vous mon réveiller !
    Tendu vers le plaisir, envie de vous sentir contre moi, de caresser votre corps et vous transporter dans un au-delà de sensations orgasmiques !
    Oui Madame, j'ai envi de votre corps, vous voir, vous entendre, vous sentir lorsque votre corps se déchaîner sous mes Velléité....
    Vous êtes belle, très belle.

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