Le bar à vins

Amateurs de vins, Audrey et Guillaume prenaient plaisir, de temps à autre, à passer une soirée dans un bar à vins. C’est ce qu’ils décidèrent de faire ce vendredi soir pour finir en douceur une dure  semaine de travail. Une fois arrivés sur place, ils ne purent que constater qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir eu cette idée ! Le bar faisait en effet salle comble. Ils tentèrent cependant leur chance en demandant au patron s’il ne lui restait pas une table pour deux personnes.

Après avoir rapidement scruté la salle, il leur montra une petite table qui n’attendait visiblement qu’eux. Ils durent jouer des coudes pour se rendre jusqu’à elle, mais ils étaient heureux de pouvoir s’assoir à la dernière table de libre. La contrepartie était une promiscuité avec les tables voisines, mais en se rendant en ce lieu, ne recherchaient-ils pas une certaine convivialité ?

Après avoir commandé deux verres de Gigondas et une planche de charcuterie, ils commencèrent leur dégustation tout en observant la salle et les tables avoisinantes. A quelques centimètres de la leur s’en trouvait une occupée par trois jeune gens et une autre occupée par un homme seul.

Assez rapidement ce dernier les salua, porta un toast à leur attention et engagea la conversation en leur demandant s’ils étaient des habitués du lieu et s’ils appréciaient l’ambiance. Visiblement seul, il devait s’ennuyer et rechercher un dialogue, pensèrent-ils. Il s’agissait d’un homme d’une cinquantaine d’années, les cheveux poivre et sel et le sourire aux lèvres. D’humeur plutôt accorte, Audrey et Guillaume répondirent à ses attentes en poursuivant la conversation. Satisfait de cet accueil, le monsieur rapprocha sa table jusqu’à la coller à celle d’Audrey et Guillaume qui fut un peu surpris par cette initiative mais pas Audrey qui continua à deviser avec ce nouveau voisin.

Après quelques échanges de banalités, la conversation se porta sur des sujets plus personnels. Ils apprirent ainsi que ce monsieur se prénommait Bernard, qu’il n’était pas marié, qu’il aimait les femmes et la bonne chère et qu’il trouvait Audrey charmante ! Audrey, semble-t-il sous le charme de son interlocuteur, répondait avec franchise à ses questions sans les esquiver.

Bernard proposa alors de commander une grande ardoise de fromage à partager accompagnée de trois verres de vin blanc qu’il offrit à ses hôtes d’un soir. La discussion perdurant, elle glissa progressivement sur des sujets plus intimes, tout en restant cependant d’une grande tenue. Cela ne la rendait que plus émoustillante !

Après plus de trente ans de vie commune, Audrey et Guillaume se comprenaient sans avoir à échanger la moindre parole. Une attitude, une respiration ou un regard suffisaient pour qu’ils perçoivent les sentiments de l’autre. Et là, Guillaume avait très bien perçu que son épouse était sous le charme de leur voisin de table qui la draguait depuis qu’ils s’étaient installés à cette table. Audrey échangea avec son mari un regard qui signifiait beaucoup de choses. Le petit sourire que Guillaume lui renvoya valait acquiescement !

Etaient-ce les deux verres de vin que venait de boire Audrey qui l’avait désinhibée, mais elle se surprit elle-même en s’entendant proposer à Bernard de venir prendre un dernier verre à la maison. Après quelques secondes de silence (il ne s’attendait vraisemblablement pas à une telle proposition !) il accepta l’invitation. Audrey proposa à Guillaume de régler l’addition puis de rentrer à la maison. Ils donnèrent leur adresse à Bernard et rendez-vous fut pris devant la maison. Pendant le court trajet jusqu’au domicile, Guillaume ne put s’empêcher de glisser délicatement sa main sous la robe et sous la culotte d’Audrey. Sans surprise, sa femme était fort excitée comme en attestaient ses lèvres humides.

Les deux véhicules arrivèrent quasi simultanément devant la maison. Une fois à l’intérieur Bernard fut conduit dans le salon où il s’assit dans le canapé face à la cheminée tandis que Guillaume tamisait la lumière et lançait une compilation de jazz. Audrey vint s’assoir sur le canapé à côté de leur invité. Pendant ce temps, Guillaume alluma un feu dans la cheminée et demanda à chacun ce qu’il souhaitait boire. Bernard demanda un café et Audrey un jus de fruit. Lorsque Guillaume revint de la cuisine avec deux cafés et un jus de fruit, il constata qu’Audrey s’était lovée contre Bernard tandis que la main de ce dernier remontait sur sa cuisse en soulevant sa jupe. Guillaume pris son café, s’assit confortablement face à eux, et se mit à l’aise pour profiter du spectacle de ces deux amants se découvrant. Cela l’excitait de voir sa femme dans les bras d’un autre homme, l’embrassant à pleine bouche et se laissant déshabiller.

A moitié nue, Audrey dégrafa le pantalon de Bernard, en sorti un sexe que le caleçon ne pouvait plus contenir, s’agenouilla devant lui et lui prodigua une lente fellation. La tête jetée en arrière, la respiration lente, Bernard se laissait faire. Après de longues minutes dans cette position, Audrey sollicita Guillaume afin qu’il les rejoigne. Il se déshabilla prestement et vint alors se placer derrière son épouse. Il n’eut aucune difficulté à introduire son sexe dans celui de son épouse tant il était lubrifié.

Les trois compagnons de jeux rejoignirent bientôt le sol et continuèrent leurs ébats sur le tapis du salon. Le trio deux hommes pour une femme offrait à Audrey de nombreuses combinaisons qu’elle connaissait bien sans jamais laisser un homme de côté. Ce soir, c’était elle la reine de leurs jeux.

Puis Guillaume s’allongea sur le dos et demanda à Audrey de venir le chevaucher. Allongée sur son mari, elle offrait ses fesses rebondies à la vue de Bernard qui enfila un préservatif et vint se positionner derrière elle pour une double pénétration. Il positionna le gland de son sexe contre la rosette d’Audrey puis enfonça très doucement son sexe jusqu’à ce qu’il disparaisse en totalité. A partir de cet instant les deux hommes débutèrent un pas de deux, tantôt en phase, tantôt à contretemps.

Audrey appréciait de se sentir ainsi envahie par deux sexes d’hommes. Son plaisir était autant physique que cérébral. Au bout d’un long moment dans cette position, Audrey demanda grâce et ses deux amants se retirèrent et vinrent se blottir de chaque côté d’elle. Mais elle n’en avait pas fini pour autant avec eux. Après une courte pause passée à câliner tendrement ses deux hommes, elle retira le préservatif de Bernard et entrepris de lui prodiguer une fellation.

Tandis que sa bouche jouait avec le sexe de Bernard, Guillaume vint placer la sienne contre le sexe d’Audrey et se mit à jouer de sa langue sur son petit bouton. Très excitée par la situation et par leurs jeux précédents, elle ne tarda pas à jouir dans un orgasme des plus bruyants. Les cris d’Audrey associés au va-et-vient de sa bouche sur le sexe de Bernard permirent à ce dernier d’arriver à son tour au plaisir et de se répandre dans la bouche d’Audrey.

Guillaume rapprocha alors son sexe du bassin d’Audrey et d’un coup de rein vigoureux pénétra son entrecuisse dégoulinant. Il ne lui fallut pas non plus beaucoup de temps pour jouir à son tour. Les trois amants restèrent ainsi allongés sur le sol un long instant à reprendre leurs esprits.

Après s’être rafraichis et avoir grignoté quelques mignardises, Bernard se rhabilla et pris congé de ses hôtes bien décidés à poursuivre la nuit par des câlins… en duo cette fois-ci !