La piscine


     Un échange sur un site Internet de rencontres libertines avait permis à Audrey et Guillaume de faire connaissance avec Claire et Laurent, couple libertin comme eux. Partageant un certain nombre de valeurs, ils décidèrent de les inviter à partager un apéritif dînatoire à la maison.

     L’apéritif s’était déroulé de façon fort plaisante. La conversation avait sauté d’un sujet à l’autre, sans fil conducteur particulier, une idée en amenant une autre. Il avait, bien entendu, été question des expériences coquines de chacun, mais les propos étaient restés sages, voire neutres, sans aucune volonté d’excitation mutuelle, un peu comme on relate un voyage lointain.

     Claire et Laurent était un couple ordinaire, sympathique et gentil. Le côté excitant de cette rencontre et de ses éventuels développements, les rendait encore plus agréables.

     La soirée était déjà bien entamée et ils auraient encore pu bavarder de tout et de rien pendant de longues heures. Le ventilateur de plafond peinait à rafraîchir l’atmosphère de cette chaude soirée estivale.  Audrey proposa donc à ses invités d’aller se rafraîchir par un bain dans la piscine. Hypocritement, elle espérait secrètement qu’en même temps que les corps se rafraîchiraient, les esprits, eux s’échaufferaient !

     Audrey et Guillaume s’approchèrent de la piscine et se mirent en maillot de bain. Leurs invités furent prêts en un court instant et les rejoignirent dans le jardin. Si le déshabillage de Laurent prit un peu plus de temps, la petite robe d’été de Claire et ses sandales ne mirent pas longtemps pour se retrouver sur le sol. Laurent arborait un maillot de bain classique et Claire un petit maillot de bain aux couleurs chatoyantes.

Constatant le port complet du deux pièces par Claire, Audrey, après un sourire complice à son époux, s’aventura à dégrafer son haut de maillot de bain, laissant à la vue de Claire sa généreuse poitrine. Le fait d’être ainsi sous le regard de ses invités lui procura un très agréable frisson. Ce premier pas ne suffit cependant pas pour que Claire l’imite.

     L’entrée dans l’eau chauffée s’accompagna de soupirs de satisfaction. Il est vrai que les trente degrés de température de l’eau contrastaient avec la légère fraîcheur de cette nuit étoilée. Les quatre baigneurs profitèrent de longs instants de la piscine sans toutefois s’adonner à d’autres plaisirs que ceux de la baignade. Audrey décida donc de se rapprocher de son mari en l’enserrant dans ses bras et en lui prodiguant un long et démonstratif baiser. Du coin de l’œil, Audrey surveillait ses invités ; il fallait absolument qu’ils puissent bien voir ce baiser. Audrey le prolongea donc jusqu’à ce que Claire se rapproche de son époux et commence à l’imiter. Audrey continua ainsi son exhibition par de petits soupirs qui s’évertuaient à en dire long.

     S’ensuivirent des caresses puis Guillaume entreprit de téter goulûment le 100D de son épouse. Ceci eut pour effet de faire monter l’excitation… Claire et Laurent entamèrent à leur tour des échanges de caresses plus précises. Claire était toujours vêtue de son haut de maillot mais Laurent n’hésitait pas à passer les mains sous ce mince rempart à sa nudité. Audrey savourait ce spectacle, ce dont Guillaume se rendit compte en introduisant son index entre les cuisses de sa femme. Il n’osa imaginer ce qu’il en aurait été s’il n’y avait eu l’eau chlorée pour laver une partie des sécrétions.

     La situation n’était pas torride mais tout était suggestions et promesses d’avenir coquin. Les câlins côte à côte permettaient à chacun d’assouvir ses penchants d’exhibitionniste et de voyeur.

     Puis Audrey se sépara de son mari pour faire quelques brasses en direction du milieu de la piscine. Comme par mimétisme, Claire se sépara d’Alain pour, elle aussi, faire quelques brasses. Les deux femmes se retrouvèrent donc seules au milieu de l’eau, presque à se frôler, ce qui ne tarda pas à arriver. Le premier contact épidermique fut agréable. Hormis pour l’embrasser en arrivant, Audrey n’avait pas encore touché la peau de Claire. Celle-ci était douce et malgré la très légère odeur de chlore, il en émanait un agréable parfum. Le contact devint ensuite plus précis, prolongé jusqu’à aboutir à une étreinte des deux femmes.
     Baisers et caresses étaient désormais possibles entre elles et elles ne s’en privaient pas. Audrey prit la bouche de Claire et ne sembla pas vouloir s’en séparer. Les deux langues jouaient un voluptueux ballet, bientôt imitées en cela par les mains. Leurs maris, restés contre la margelle s’étaient rapprochés l’un de l’autre et elles pouvaient voir qu’ils échangeaient quelques mots. Elles n’auraient pas dédaigné connaître la teneur de leur propos, mais elles ne pouvaient à la fois profiter de l’intimité de leurs ébats et se trouver dans l’intimité des hommes.

     Audrey dénoua alors la fine bretelle qui retenait les deux triangles de tissu servant de soutien-gorge à Claire. Sa poitrine, de belle taille, voyait les pointes de seins se redresser comme pour mieux profiter de la langue d’Audrey. Audrey hésita un long moment à glisser sa main dans le slip de Claire, toujours afin de ne pas brusquer les évènements. Mais la tension était trop forte et elle ne put se contenir plus longtemps. Ses doigts découvrirent une peau glabre, entièrement épilée. En prolongeant leur parcours, ils arrivèrent à ses lèvres qui avaient bien du mal à dissimuler un flot de sécrétion des plus excitants. Claire se laissa faire un instant avant de lui rendre la pareille. Les doigts d’Audrey se faufilèrent même, un court instant, jusqu’à un sillon plus sombre pour un délicat petit massage de l’orifice qui s’y trouvait.

     Laurent et Guillaume ne pouvaient qu’imaginer ce qui se passait sous la surface de l’eau. C’est pourquoi ils décidèrent de se rapprocher en venant se blottir contre leurs épouses. Ils avaient dorénavant la possibilité de caresser et d’embrasser le corps de leur moitié, mais aussi celui de l’autre moitié. Les mains s’égaraient donc sur les corps et il n’était pas rare d’en retrouver plusieurs simultanément au même endroit. Lorsque l’anatomie du lieu le permettait, elles y restaient, prodiguant caresses ou massages supplémentaires.

     Aucun des protagonistes n’aurait pu dire depuis combien de temps duraient ces jeux, tant ils étaient agréables à chacun. Mais ils ne pouvaient, sous peine d’épuisement, rester toute la nuit dans la piscine. D’un accord tacite, les quatre baigneurs sortirent de l’eau pour se glisser sous les peignoirs de bain qui les attendaient sur la margelle. Le séchage fut de nouveau l’occasion de frotter son voisin et ainsi de prolonger le contact.

     Guillaume entreprit de sécher consciencieusement son épouse. Après quelques frictions, il ouvrit généreusement son peignoir pour lui pétrir la poitrine tout en frottant son bas ventre contre les fesses de sa femme. Ce geste eut l’effet d’un signal de reprise des câlins pour Laurent et Claire. Cette dernière vint alors se mettre à genoux devant Audrey. Sa langue entreprit de fouiller son sexe, ce qu’elle n’avait pas pu faire dans la piscine. N’étant pas sûre de pouvoir tenir debout sous ce traitement, Audrey proposa à Claire de profiter des transats pour continuer leurs jeux.

     Audrey montra le chemin en abaissant le dossier du transat et en s’y allongeant. Claire vint la rejoindre, à l’envers, pour un superbe soixante-neuf. Audrey goûtait maintenant au sexe imberbe de Claire. Son appétit lui faisait parfois mettre le nez entre ses lèvres, s’enduisant ainsi les ailes du nez d’un délicieux breuvage. Claire ne restait pas inactive et ajoutait le travail de ses doigts à celui de sa bouche.

     Plutôt que de rester passifs à contempler ce spectacle pourtant fort excitant, les maris vinrent se placer derrière leurs épouses respectives afin de les honorer. Audrey se retrouva donc sous les cuisses de Laurent, ses testicules ballottant au-dessus de son nez. Audrey essayait de continuer à titiller le clitoris de Claire tandis que Laurent s’activait dans son épouse. Et à entendre les cris de celle-ci, elle devait y arriver.

     Guillaume, officiait dans son épouse. Lorsqu’il retirait son sexe de celui de sa femme, Guillaume avait parfois l’agréable sensation de sentir la langue de Claire venir cueillir, sur son membre, les sécrétions d’Audrey. Sous le coup de l’excitation, Guillaume dérapa quelques fois volontairement dans la bouche de Claire afin de l’aider à mieux profiter du goût de sa femme.

     Le membre durci à son paroxysme, Guillaume ne tarda pas exploser. Laurent en profita pour accélérer le rythme et éjacula dans un râle. Lorsqu’il se retira du sexe de sa femme, Laurent laissa un sexe largement ouvert duquel Audrey ne tarda pas à voir couler la semence qu’il venait d’y envoyer avec vigueur. Terriblement excitée par ce spectacle, elle se mit à lécher tout ce qui voulait bien couler.

     L’orgasme des deux femmes, toujours en soixante-neuf, fut quasi-simultané. Leur présence dans le jardin les obligea à retenir et étouffer leurs cris. Leurs maris venus s’accroupir à leurs côtés vinrent apaiser leur décharge d’adrénaline par un long baiser où ils purent s’enivrer des parfums de cette étreinte.

     Un ultime plongeon dans la piscine acheva de calmer les corps avant que chacun ne se sépare pour une longue nuit passée à rêver à ces délicieux instants.
G.

Commentaires

  1. Magnifique récit, qui nous guide tel un fil tout le long de cette apéro. L'éveil des sens et de la sensualité est au rendez-vous, nous ne pouvons qu'être un spectateur devant tant d'érotisme. Bravo comme toujours.
    Camerone1831

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  2. Voilà un récit qui sait faire monter la température.
    Merci à vous pour ces quelques lignes et ces photos si érotiques.
    Bises Julien

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